Dans le châteaux de mon ravisseur

10. Toi

-Zay de quoi parler Ryan ?

-je t'interdis de dire mon prénom.

qu'est ce qu' il est chiant ?

Je me dirigeai vers la voiture sans l'attendre.

J'étais furieuse. Furieuse d'avoir été entraînée là-dedans.

Foutus escarpins de merde !

J'entendis un ricanement derrière moi.

— T'es vraiment nul.

J'essayai d'ignorer sa remarque même si je rêvais de lui coller mon poing au visage.

Ma cheville me fit un mal de chien. Je boitais.

Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter un tel fardeau ? Grimaçant de douleur, je me dirigeai avec difficulté jusqu'à la voiture.

— Zay dis moi de quoi parlait il .

Je regrettai aussitôt mes paroles à l'instant où je vis son expression s'assombrir.

— Putain... mais tu cherches vraiment la merde en fait, dit-il calmement, malgré ses yeux qui me lançaient des éclairs de rage.

Connard !

— Tu sais que j'ai un flingue dans ma poche... ?

— Utilise le , ose ?

Il voulait sans doute s'amuser de mes réactions une nouvelle fois. Oui, ça ne pouvait pas être autre chose.

Ses doigts continuèrent leur cheminement vers ma poitrine et je crus défaillir quand il agrippa avec deux doigts le col de mon décolleté.

Cet homme approcha ses lèvres des miennes et m'embrassa. zay me caressais à travers le tissu.

Il effleura du bout de ses doigts mes lèvres. Son regard fixait avidement ma bouche entrouverte

— Putain... jura-t-il, comme percuté par la violence d'une évidence.

Après un long trajet, nous arrivâmes enfin aux portes de la villa. Retour à la case départ. Le portail s'ouvrit et nous remontâmes la grande allée.

Je n'avais pas fermé l'œil de la nuit. Trop de choses refaisaient surface dans mon esprit. La soirée ... et surtout, le comportement de zay et ce qu'il s'est passer hier soir.

Ses caresses et ses baisers au cou... mais que lui est il arrivé ? Il me rendait folle. Son action avait été imprévisible, comme si un mouvement de désir l'avait emporté.

Un désir à mon égard ?

Je lâchai un rire amer à cette pensée. Non. Impossible.

J'étais resté sur le canapé depuis qu'on est retournés à la villa. Vers neuf heures du matin, le soleil pointait déjà. En fait, il était difficile pour moi de me lever avec une entorse à la cheville... En plus, j'avais une folle envie d'aller au petit coin.

Croisant les bras, je maugréais toute seule dans mon coin.

Quelle vie de merde.

Je patientais quelques instants les yeux rivés au plafond, mais n'y tenant plus, je me redressai. Au diable mon pied, il fallait que je trouve des toilettes au plus vite avant que ma vessie n'explose !

Une fois debout, j'arpentai la pièce du regard. Naturellement les w.c. ici, cela aurait été trop beau. Afin d'éviter de raviver la douleur de ma cheville, ce fut à cloche-pied que je me déplaçais désormais. Heureusement qu'il n'y avait personne. Je parais tellement pathétique.

Une fois arrivée dans le couloir principal, je m'appuyai sur le mur afin d'obtenir un meilleur équilibre dans mes mouvements. Maintenant, où pourrais-je aller? Je poussai un soupir de désespoir parce que je n'en savais rien. En réalité, je n'avais jamais vraiment exploré de fond en comble la demeure.

J'étais très loin de connaître toutes les pièces... Je savais que des toilettes se situaient à l'étage. ash me les avait montrées lorsqu'il s'était occupée de moi, mais pas question que je regagne le premier étage, car zay devait rôder dans les parages.

J'ouvris un œil avec appréhension et un sourire illumina mon visage.

— Yes ! lâchai-je devant les toilettes.

Ma vie a été tellement merdique dernièrement que la découverte de w.c. m'a donné un sentiment d'immense joie. Ça paraissait pathétique, mais au point où j'en étais, je ne craignais plus le ridicule.

Une fois le problème de ma vessie réglé, je fis un détour dans la salle de bains pour me laver les mains.

J'en profitai également pour m'humidifier le visage avec de l'eau froide, puis j'inspectai mon reflet dans le miroir. Mes longs cheveux blond avaient gardé leur lissage de la veille et mes yeux marron s'avéraient moins fatigués que lors de mes premiers jours ici. Je m'attendais à pire. J'avais plutôt bonne mine après la nuit blanche que je venais de passer.

Au moment où je me retournais pour sortir de la salle de bain, je percutai le corps de quelqu'un, ce qui me fit trébucher en arrière, mais un bras enroula ma taille pour me maintenir. Je relevai timidement les yeux vers l'individu, même si je me doutais de son identité.

Foutu zay Leroi !

Je détectai déjà des traces de moquerie sur son visage.

— Je vois que maintenant on prend ses aises ici, commença-t-il sur un ton railleur.

Il portait un large tee-shirt noir, ainsi qu'un jean troué.

Comme à l'accoutumée, plusieurs bagues entouraient ses doigts tatoués tandis que sa chaîne argentée et son chapelet glissaient sur son torse. Mais mon regard resta bloqué sur son tatouage en forme de z . Il s'agissait du même que ceux de ash et krisa la dernière fois. Était-ce une sorte de symbole dans leur gang ? Le criminel claqua ses doigts devant mes yeux pour me faire réagir et j'eus un léger sursaut.

— T'as perdu ta langue, idiote ?

— je devais aller au petit coin, balbutiai-je.

Il me dévisagea comme si j'étais une gamine de six ans.

Je savais qu'il se foutait de ma gueule intérieurement vu son sourire malicieux qui s'étendait aux commissures de ses lèvres.

— Vous préféreriez sans doute que je me face dessus.

— Ouais, Mais n'en dis pas plus, parce que là, tout ce que tu viens de faire, c'est de me donner la gerbe.

— Je vous déteste, disais je avant qu'il ne parte.

Le fou s'immobilisa, dos à moi.

— C'est réciproque, ava.

Sur ces mots, il s'en alla.

Je voudrais avoir une bonne discussion avec lui. J'aimerais en savoir plus à son compte car je ne sais pratiquement rien de lui à part qu'il est le pire des enfoires.

Hey

Donnez moi vos point de vue en commentaire! pourquoi autant deteste une personne. zay peut vraiment se comporter en sale con vous trouvez pas? Surnom connard , salopard . choisissez ?

A très bientôt pour le prochain chapitre !

📸J