15. Caresse

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Je sentais bien que sa colère montait au fil des secondes et qu'elle n'allait pas tarder à éclater, comme une bombe à retardement. Mon sang ne fit qu'un tour quand il se positionna juste derrière moi. Le ravisseur s'approcha de moi et caressa mon épaule tout en sortant sa lame brulante.

— Que dois-je faire pour que tu finisses par apprendre la leçon ? Hein, dis moi trésor ? me susurra t il froidement. Son souffle caressa ma peau et mon poil se hérissa quand il fit glisser sa main tatouée le long de mon bras.

Je pense que je sais ce qui pourrait te rendre obeissante ...

J'espérais avoir mal compris ce qu'il voulait dire. Au bord de la détresse respiratoire, je me sentais tellement vulnérable, et le pire dans tout ça, c'était qu'il aimait me voir dans cet état. Il a enlevé sa main de mon bras pour la déposer sur ma hanche, presque possessivement.

— Qu'est ce que tu dirais si je t'attaquais maintenant tu ferais quoi ?  finit il par me provoquer.

Une vague de panique me frappa de plein fouet, ce qui me fit enfin réagir. Je me retournai précipitamment vers lui pour le repousser de toutes mes forces, mais le criminel anticipa ma réaction. Il a saisi mes deux poignets fermement pour me forcer . Le dos de mes jambes a fini par tomber sur la table en marbre et mon corps a été pris entre elle et son buste. Ce type me regardait d'une manière prédominante. Il avait maintenant un mauvais sourire, sans doute fier de me tenir de nouveau.

Tu ne pourras t'en prendre qu'à toi même, lâcha t il sans la moindre once de compassion.

Je secouai lentement la tête en le suppliant du regard pour qu'il n'aille pas plus loin, mais nullement affecté par ce que je pouvais ressentir en cet instant, le criminel n'attendit pas plus longtemps pour plaquer ses lèvres sur les miennes. Ses mains prirent en coupe mon visage afin de lui faciliter l'accès à ma bouche, mais je refusais qu'il me touche.

 J'essayais de m'enfuir, mais comme prévu, je n'avais pas la force de le combattre. 

Je ne lui faisais pas concurrence.

Devant ma petite tentative de résistance, zay amplifia ses baiser en me forcent à ouvrir la bouche pour approfondir son baiser. Sa langue chaude a pu caresser mes lèvres pour forcer l'accès. Voyant que je ne voulais pas lui obéir, il m'agrippa par les fesses et se colla contre moi afin de me montrer son excitation. Il s'en alla quelques instants pour m'étendre sur la table et je poussai un cri de surprise lorsque le froid de la table toucha mon dos. De manière réfléchis, il s'est placé juste au dessus de moi pour me tenir juste en dessous de lui et aussi me forcer. Sa gestuelle étaient brutes, tout sauf douce il était furieux. Mon haleine devint saccadée tandis que ses mains descendaient vers mes cuisses que j'essayais de fermer. Ses pupilles foncées plongeaient intensément dans les miennes, et sans me donner une minute de répit, il réprimanda mes lèvres. En dépit de ses encouragements, je me suis obstiné à me taire. Il a ensuite changé de tactique en me mordant la lèvre basse et je ne pouvais pas réprimer un gémissement de douleur. Mon cœur tambourina dans ma poitrine quand je sentis sa langue ensevelir la mienne avec une ardeur incontrôlée. Ses mains, quant à elles, continuèrent leur exploration sur mon corps et mes membres se figèrent quand ses doigts retracèrent la courbe de mes seins.

Je me cambrai à ce contact, ce qui ne lui avait pas échappé. Il mit fin au baiser et émit un petit ricanement.

-Tu n'es pas insensible à mes actes, me murmura t il rapprochant son visage de ma nuque.

C'était le chaos en moi, je ne pouvais pas contrôler mes émotions. Nos souffles remplissaient à présent la pièce. Zay s'attaqua âprement à mon cou, en déposant une série de baisers chauds et humides le long de ma nuque. Mon cœur rata un battement quand ses mains glissèrent sous mon tee-shirt. Ses caresses se firent de plus en plus audacieuses.

Non...

Mon kidnappeur a une fois de plus focalisé son attention sur ma bouche, m'embrassant avidement pour étouffer les mots qui étaient sur le point de sortir. 

Comme je ne pouvais plus supporter la situation, j'ai caché mes yeux avec mes mains avant de pleurer. Mon corps frissonnait de peur.

Je me retrouvais à demi nue devant lui, car il avait remonté mon tee-shirt au-dessus de mes seins. Je me recroquevillai sur moi-même, aussi fébrile qu'une petite fille apeurée. Ce type pouvait apercevoir l'aspect fragile de mon corps et avait fini par obtenir ce qu'il voulait : me briser encore un peu plus avant de m'achever pour de bon.

Il me regarda dans les yeux un instant avant de très vite prendre le dessus. Un gémissement s'échappa de mes lèvres lorsqu'il me plaqua brutalement.

Ses lèvres s'écrasèrent contre les miennes et il releva mes cuisses pour nouer mes jambes autour de sa taille.

Silencieux, le criminel observa les dégâts qu'il venait de commettre.

- Qui te dit que ce n'est pas ce que je veux ? l'interrogeai je en frôlant ses lèvres des miennes.

-hein? 

-Qui te dit que ce n'est pas ce que je veux ?  tu veux me violer et que je te laisse le faire. Tu veux me voir pleure aussi. qu'est ce que tu veux au fond de toi ? dis le . 

je continuais de pleurer comme une sotte, je ne pouvais plus le voir. Je voulais lui faire de la peine. Je n'avais pas voulu pleurer comme cela devant lui mais cela ne pouvais plus continuer. 

Je ne pus m'empêcher de rire doucement. Je hochai la tête, mais me rendis compte que je paraissait bizarre. Je levai les yeux face à ma propose bêtise.

- Alors, tu en dit quoi ?

Quelle femme d'affaires je fais !

Je n'avais pas prévu de continuer, donc arrête de pleurer.

Hey

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A très bientôt pour le prochain chapitre !

📸J

Dans le châteaux de mon ravisseurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant