9. Qui

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Cet endroit puait l'argent sale et le kitsch pendant des kilomètres. Plusieurs colonnes soutenaient de multiples arcs qui entouraient la pièce et des lustres en cristal ornaient un haut plafond de reflets dorés variés. Le marbre, le verre et le bois se mélangeaient indistinctement, sans oublier les nombreuses sculptures et dorures parsemant les murs. Plusieurs buffets contenaient une grande quantité de nourriture, tandis que l'alcool circulait librement. Sur une scène principale, un chanteur lyrique joue avec un petit orchestre. À l'arrière se trouvaient plusieurs tables.

J'ai été étonné de constater le nombre de personnes.

Ces gens étaient tous remplies de fric de parts leurs putain allures de riche.

Ce fric était illégal j'en étais certaines.

Ils devaient être 100. On portait tous des vêtements dignes des plus belles soirées de gala. Plusieurs petits groupes étaient dispersés, certains riaient les uns des autres tandis que d'autres discutaient d'une manière beaucoup plus grave.

J'essayais de me déplacer facilement du haut de mes pompes, mais je ne pouvais pas faire un gros geste à cause de ma robe serrée.

Certains regards me montraient du doigt, mais je feignais de ne pas m'en rendre compte.

tu as parler à Ryan ? me demanda zay

-oui , mais il me dit quelque chose.

Ma pensée a rapidement fait le lien avec le crime dont j'avais été témoin.

Ryan porte un tatouage.

Je l'avais alors qu'il parlait avec d'autres personnes.

Ce tatouage ressemblait à celui que Zay a tué dans cette ruelle.

Ce n'était sûrement pas un hasard. Alors il faisait partie de ce gang, et je pouvais voir plus clairement maintenant.

-c'est normale il est aussi rechercher dans le monde entier.

Bizarre.....

-"Il est parmi eux." les autres personnes de son gang. Il faut qu'on lui parle. Fais en sorte qu'il monte dans un coin tranquille.

Je regardai mon ravisseur, l'air paniqué, sans aucune idée de comment je devrais aborder cet homme pour le faire emmener avec moi.

Je pouvais discuter avec lui mais pas l'inviter.

Un désir fou d'envoyer mon verre dans son visage me pris. Savait-il au moins que le ton qu'il venait de prononcer n'aidait pas du tout la situation?

Premièrement, je vous rappelle que je n'ai que dix-huit ans et que mon expérience avec la gent masculine est très limitée. Deuxièmement, je n'ai jamais demandé à faire ce genre de chose. Conclusion, mon droit de paniquer en ce moment même est tout à fait légitime !

Pour une fois, il resta sans voix alors, d'un signe de victoire, je redressai la tête fière de moi : je lui avais cloué le bec, même si ce ne fut que de courte durée. Affichant désormais un air espiègle, il se pencha afin d'être proche de la surface de mes lèvres.

Ava... si tu veux te renseigner sur la « gent masculine » comme tu dis, viens avec moi à l'étage. Je pourrais te montrer des trucs...

Machinalement, j'esquissais un mouvement de recul.

Dans tes rêves.

tu te trouve déjà dans mes rêves . Allez bouge ton cul , putain !

Au fil de mes pas, l'homme en costume gris finit par me remarquer. De quoi me faciliter la tâche pour venir l'aborder.

Vous revoilà , mademoiselle.

J'essayai de garder le sourire malgré l'envie de partir en courant.

Nous commencions ainsi à entamer une longue discussion. L'homme en revanche, ne parla pas beaucoup de lui. Heureusement que j'avais des sujets de conversation en réserve...

je suis assez surpris de voir notre gang ennemie accompagner d'une femme Ava ?

Je fus surprise par son soudain tutoiement.

Je suis là pour les affaires, je travaille avec eux. Nouveauté.

On pourrait peut-être en discuter à l'étage si vous êtes d'accord...

Je jouais mon rôle à fond. Cet homme me proposait d'aller avec lui. Impossible de faire machine arrière maintenant.

Bien évidemment.

Il s'empara de mon bras sans délicatesse et m'emmena vers un petit escalier au fond de la salle de réception.

Qu'est-ce qu'il foutait ?

Un dangereux individu m'embarquait je-ne-sais-où et je n'avais plus aucune trace de mon ravisseur . La situation ne pouvait pas être pire.

Peut-être que c'était ça le plan initial , me faire croire qu'on allait récupérer des infos sur l' endroit ou Ryan avait cacher l'argent des Leroi alors qu'en réalité, il voulait me laisser seule ici, livrée à moi-même, au milieu de personnes dangereuses.

Il empoigna mes fesses d'une de ses mains tandis que l'autre caressais la fine bretelle de ma robe. Ses gestes étaient violent et me laisser toucher de cette façon, sans que je ne sois consentante, me rendit furieuse.

Je voulais le frapper quand il plaqua sa main sur ma bouche pour m'en empêcher. Il était fou de rage.

tu veux te barrer ? Ça ne se passera pas comme ça, salope.

Un cri de douleur s'échappa de sa bouche quand il s'écrasa avec fracas.

Je relevai les yeux vers la silhouette à côté de l'homme. Mon ravisseur. Il se mêlait à l'obscurité de la pièce grâce à son costume sombre. Il observa avec mépris Tyler puis jeta un coup d'œil vers moi. Des larmes coulaient maintenant sur mes joues, mais son visage restait de marbre face à mes pleurs.

tu en a mis du temps connard ! sanglotai-je.

Il n'attendit pas ma réaction, zay s'empressa de fermer la porte avant de reporter son attention sur le chef du gang.

Fais chier ! je pensais qu'on pouvais faire des affaires ensembles zay.

Une lueur dangereuse brilla dans les pupilles noires de zay Leroi.

Merde, fais pas le malin avec moi !

Le criminel le défia du regard puis s'avança vers lui, plus menaçant que jamais. Il répliqua d'une voix trop calme :

Écoute moi bien sale fils de pute. Je te garantis que dans les prochaines minutes, tu vas regretter d'avoir croisé ma route. Ta mis où le fric ?

-dans les flammes de ma colombe, mais tu pourras jamais l'avoir.

Mon ravisseur me regardais et souria à sa réponse.

-je crois savoir de quoi tu parles.

Hey

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A très bientôt pour le prochain chapitre !

📸J

Dans le châteaux de mon ravisseurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant