Dans le châteaux de mon ravisseur

1. Nouvelle ville

La rentrée marque le début d'une nouvelle vie. Elle l'est pour moi.

Qui dit nouvelle ville dit nouveaux amis, nouveaux foyers.

L'université de new York propose des logements à prix réduit, mais même leur tarif est trop cher pour moi.

Je suis pauvre, je le sais.

Ma famille vit à l'autre bout du continent. Je suis venue ici justement pour les aider. En ayant un bon diplôme, je pourrais subvenir ainsi à leurs besoins. Ils ont toujours joint les deux bouts, malgré leurs boulots de merde.

Excusez mon language.

Ils travaillent tous les deux dans une petite boutique dans les quartiers les plus dangereux des États-Unis. Ils vivent à la frontière du Mexique.

Eh non, je vous vois déjà venir, je ne suis pas mexicaine. Je suis américaine de ma mère. De mon père, je ne sais pas.

Je ne l'ai jamais connu. Il est parti à ma naissance. Maman ne me dit jamais rien dit sur lui. Elle préfère ne pas en parler.

Cela a été très dur pour elle. Amour de jeunesse arghh.

Pour moi, c'est simplement un connard qui a profité d'elle. Elle avait à peine 19 ans quand elle m'a eu.

Elle n'avait pas de famille. Elle a dû travailler en étant enceinte.

Ensuite, elle a emménagé avec le patron de la petite boutique « bienvenue ici Sanchoz ». Et il est devenu mon beau-père. Je l'adore, il a toujours été gentil avec moi.

Mon diplôme en poche, je décide de les aider à mon tour.

Comment voulez vous que je fasse ?

Je dois trouver tout d'abord un logement. Je leur et dis que j'avais tout planifié, mais en fait, c'est faux.

La rue est le choix numéro un.

Ce n'est pas grave, je suis pauvre et je dors avec les pauvres. c'est normal non. Chacun sa place. Les riches avec les riches et les pauvres avec les pauvres.

Depuis toujours cela va ainsi. Dans notre quartier, il n'y avait personne qui n'avait de trou dans le pantalon ou de la poussière sur sa peau.

Oui je sais j'abuse, mais c'est vrai.

Tout le monde travaillait, car l'argent se fessait rare. Je pense que sur l'année, je n'ai mangé que dix fois du chocolat.

Miam, rien que de penser à ce mets délicieux, j'en veux.

Arrête de penser, idiote.

J'ai besoin d'un boulot déjà. Priorité numéro un.

Je pourrais aller demander dans des boutiques, s'ils n'ont pas de travail pour moi.

À quoi tu penses ici tes à new York , il n'y a pas du travail pour les étrangers.

Bon, je dois essayer au moins, qui ne tente rien n'ont rien comme on dit.

Je ne sais pas qui a dit cela, mais ce n'est pas toujours vrai.

Ma valise en main, j'arpente les rues de cette ville magnifiques. Bruyante, mais elle quand même. L'université a bien été gentille de reconsidere ma demande de bourse pour leurs écoles. Mais pas pour le logement.

Merci, mais non merci.

Première boutique...

-Bonjour je m'appelle Avalone. Je viens d'arriver dans cette ville et...