Chapitre 4 : Billy est-ce que c'est toi ?

164 6 7
                                    


New York, Vendredi 13 octobre 2004. Middle School of NY.

- La porte s'est ouverte puis refermée derrière lui. Il était parti pour de bon, il n'y avait plus personne. Le stress était redescendu, mais comme je l'ai dit, je ne pouvais pas abandonner ce que j'avais entrepris. Néanmoins, pour éviter de prendre le moindre risque, j'ai essayé de me faire discrète, restant petite. J'ai ouvert la porte de la cabine pour sortir. Le point positif, parmi tout ce stress intense que j'avais vécu, c'est que j'étais sortie indemne. Le point négatif, c'est que je l'avais perdu de vue et que je devais le retrouver pour savoir s'il manigançait quelque chose de suspect. À droite, rien à signaler. À gauche, rien non plus, à part quelques élèves traînant et discutant dans les toilettes des garçons. Pour moi, le chemin était libre. J'ai alors pris l'un des escaliers menant du premier au deuxième étage du collège. J'ai d'abord vérifié le premier étage, mais j'étais stressée.

On n'avait pas le droit de rester dans les couloirs, sauf en cas de mauvais temps ou de basses températures. J'avais peur de me faire prendre par le directeur. Je tremblais, vous voyez.
J'ai arpenté les couloirs, regardant à travers les vitres des classes pour voir s'il ne s'était pas caché à l'intérieur. Honnêtement, cela aurait été difficile de se cacher là-dedans. Les professeurs avaient-ils verrouillé toutes les portes ? Il y avait aussi des toilettes au premier étage. J'y suis allée, elles se trouvaient à une vingtaine de secondes de l'endroit où j'étais. Honnêtement, j'ai été rapide. Il y avait d'abord un petit miroir au-dessus d'un évier, avec du savon accroché au mur. Les murs étaient de couleur vert olive. Puis, il y avait la porte des toilettes. J'y ai jeté un coup d'œil, mais personne.
Je suis sortie et, en refermant la porte derrière moi, j'ai eu l'impression un instant que quelqu'un m'observait. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai senti une présence derrière moi. “ Était-ce lui, Était-ce pour cela que j'avais cette impression ? ”
J'ai brusquement fait volte-face, mais à ma grande surprise, personne n'était là, du moins, je continuais à croire que quelqu'un m'observait. Même aujourd'hui, parfois, j'ai encore l'impression d'être observée... Je suis ensuite montée au deuxième étage, mais j'ai entendu des pas, quelqu'un descendait les escaliers. Était-ce lui ou le directeur ?


Quoi qu'il en soit, je suis descendue jusqu'au préau et me suis à nouveau cachée dans les toilettes. Je me suis enfermée dans l'une des cabines, attendant quelques minutes au cas où personne ne m'aurait trouvée ni ne saurait que c'était moi dans les escaliers.
Je me disais que j'en faisais peut-être trop... Puis, la porte s'est ouverte violemment, BOOM !!! J'ai de nouveau mis mes mains sur ma bouche, tenant mon sac contre moi pour qu'on ne puisse pas déduire qu'il y avait quelqu'un dans la cabine.

CLACK !!!!

- La porte s'est refermée violemment. C'était lui, dès le début, je savais que c'était lui qui avait claqué la porte. Pourquoi entrait-il dans les toilettes des filles ? Quelle était sa raison ?
Les autres le trouvaient bizarre, mais il n'était encore jamais entré dans les toilettes des filles. Pour moi, c'était troublant, angoissant et terrifiant. Qui sait ce qu'il aurait pu me faire ?
Et puis j'ai entendu des pas, quelqu'un marchait vers ma cabine, entre l'intersection sous la porte de la cabine, et de nouveau, j'ai vu deux chaussures noires et un jogging noir foncé... C'était lui. Comment avait-il pu me retrouver dans une autre cabine différente ? Et là, il s'est mis à glousser, un gloussement qui s'est peu à peu transformé en rire malsain... Vraiment malsain.
Puis il s'est arrêté et...

PAFFF !!!

- Il y a eu un bruit métallique qui est tombé au sol, c'était un couteau. À ce moment-là, j'ai voulu crier, hurler de toutes mes forces, mais je me suis retenue. Un frisson a parcouru tout mon corps en un instant, comme des fourmis... « Parcourant mon corps... En une ou deux secondes», puis plus rien ! rajouta l'officier Danny.

Élise regarda l'agent d'un air surpris.
- Vous connaissez cette sensation ? lui aie-je demandé curieuse.
- Oh oui, très récemment pour être honnête, dit l'officier Dan souriant nerveusement.
- Est-ce que je vous ennuie en racontant toute cette histoire ? Je suis presque certaine que vous vouliez juste savoir comment s'est déroulé l'incendie du lycée.
- Non, au contraire, s'exclame le policier. Pour nous, les policiers, cela nous permet de collecter des informations sur l'individu, son passé familial grâce à des témoignages comme le vôtre, par exemple. Vous êtes l'une des survivantes de l'incendie du lycée, et vôtre témoignage... Il s'arrête brusquement.
Mais dites-moi, d'après vous, est-il encore en vie ? L'auriez-vous croisé après ce jour-là ?
J'hésite un moment avant de continuer.

- À propos de ça..., j'hésite me mordillant la lèvre inférieure, je pense qu'il a fugué. Je ne l'ai plus jamais revu après cet incident... Sauf une fois où je l'ai aperçu...
Mais pour cela, je dois vous raconter là où ont s'étaient arrêtés, dans les toilettes...
- Oh oui, continuez ! s'exclame l'agent Dan.
- Il se tenait juste devant la porte, j'essayais au maximum de faire le moins de bruit possible. Il a alors posé sa main sur la porte de la cabine et... il à commencer à me parler...

L'histoire De L'homme Tordu # TOME 1 : [ EN COURS/ ET EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant