Chapitre 5 : Vous allez tous connaître mon nom

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New York, Vendredi 13 octobre 2004. Middle School of NY.

Je me tenais tout juste au-dessus de la cuvette des toilettes mes genoux plié en position fœtus, j'en tremblait alors que je ressent un profond poids par-dessus qui rend mon équilibre vraiment douloureux, c'était comme si qu'on m'avait enchaîné dans cette position à ce que je n'arrive plus à me détacher mais je devais rester là plus discrète possible alors qu'il se tenait juste derrière la porte comme une statue immobile, mes doigt titubante claquait discrètement la paroi des murs de la cabine qui résonne comme des vibrations de tambour.

«GLOUSSEMENTS !!!»

Je ferme brusquement mes yeux tentant de me rassurer le plus possible de la réalité qui se trouvait juste derrière la porte de la cabine, je respirait frénétiquement comme si que je venais de sortir d'un cauchemar intense.

«GLOUSSEMENTS !!!»

William, est un enfant marginal et mystérieux qui se trouvait à l'arrière de la cabine, en train de glousser et tremblant à la fois. Il pouvait sentir ma panique, ma peur que j'essayais de dissimuler en me rassurant alors que je crée mon monde afin de ne plus jamais y en sortir.

«GLOUSSEMENTS !!!»

Il glousse de nouveau, les gloussements se transforment peu à peu en des rires malsains et narquois. Ce n'était plus un rire ordinaire, mais plutôt une cacophonie, provenant de partout, de chaque côté. Un rire de psychopathe, avec une voix assez grave pour un sixième, j'en ai la chaire de poule, ses rires ressemblaient de plus en plus à des hurlements de douleur, et puis... plus rien.

Tout s'est arrêté. Pendant environ cinquante secondes, les secondes les plus longues de ma vie. Il plaque violemment ce qui devait être l'une de ses mains contre la porte de la cabine, la glissant de quelques millimètres. Il prit une très grande inspiration et...

- Élise, m'appelle -t-il, d'une voix presque aiguë et rauque. Je sais que tu es à l'intérieur de cette cabine. De quoi as-tu peur ? Pourquoi te caches-tu ? Tu étais au premier étage... Je sent mon cœur se serrer comme si qu'il était sur le point d'exploser, je voulais boucher mes oreilles afin d'être envahi par le vide seulement, ma bouche pour éviter d'éventuelles soupçons et par chance il pourrait potentiellement oublier ce qu'il faisait à l'intérieur des toilettes « des filles » et tout redeviendra à la normale. C'était tout mon visage que je cachais par-dessus mes mains tremblante de la réalité.

- Tu me cherchais, dit-il, feignant de pleurer. Tout le monde me déteste ici, tout le monde a peur de moi, on se moque de moi, même les profs. Toi aussi, tu es comme eux.

- J'ai un secret, dit-il avec enthousiasme, veux-tu savoir quel est mon secret ? me demande le garçon changeant drastiquement de sujet.

- Plus tard, je compte devenir célèbre. Je veux devenir une légende, que tout le monde connaisse mon nom, dans toute la terre entière. Vous allez tous connaître mon nom ! Mais je dois attendre encore un peu, les temps vont changer... Je vais tout changer. Je ferai la Une des journaux, tu entendras parler de moi... et je reviendrai...

"CLACK !!!!!"

"DRIIIIINGGG !!!!!"

Après son discours qui m'a mise froid dans le dos je détachai délicatement mes mains de mon visage tumifié de sueur, je regarde tout autour de moi pour voir si tout était bel et bien redevenu normal et lorsque je braque mes yeux par-dessus l'embrasure de l'espace d'où se trouvait l'écart entre le carrelage la portière et pour ma plus grande chance je vis que la pièce était désormais vide après un moment effroyable et pesant. Je descendis délicatement les escaliers alors que la séquence était encré au fond de mon esprit, muni de mon sac sur mon dos j'ouvre la porte de la cabine et scrute un peu partout si réellement personne d'autre qu'à part moi était présent, je marche à présent en direction de la porte de sortie, je m'effleure une mèche de cheveux et agrippe le poignée de porte et sortie pour apercevoir la totalité des élèves aller dans leur salle de cours après avoir elle-même entendu la sonnerie.

J'étais surprise par ce changement météorologique brusque, c'est comme si le fait de l'avoir rencontré avait influencer le temps ou Il avait d'une façon quelconque influencer le temps comme un mauvais présage, bref, assez tergiverser je marche jusqu'à une cage d'escalier pour rejoindre ma classe pour le cours qui m'attend.

L'histoire De L'homme Tordu # TOME 1 : [ EN COURS/ ET EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant