Chapitre 10 : BOO... C'EST MOI!!!

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- Première version -

New York, Vendredi 12 Avril 2006. Middle School of NY.

9h57.

DRIIIIINGGG !!!!

La sonnerie du collège retentit.

- « OP OP OP ! s'exclame Monsieur Morton, professeur de mathématiques. Je voudrais vous dire qu'avant de partir je veux que vous me fassiez l'exercice 43 et 45 du manuel de mathématiques.

« D'accord monsieur, c'est beaucoup trop, et moi qui pensais qu'on aurait enfin la paix !!! Marmonnent et grommelant certains élèves.»

- «Allons, on ne se plaint je vous ai mis le strict minimum, vous pouvez y aller !
Les élèves se dissipèrent tous un par un en quelques secondes.
Je fais partie de cette classe et je suis allée rejoindre mes meilleurs amis qui se trouvaient dans la cour. Je n'étais pas vraiment à l'aise de recroiser par hasard Billy, je ne m'en étais pas vraiment remise depuis ce qui s'était passé en cinquième. Mais je suis en septième désormais, j'ai pris sur moi et j'ai laissé les monstres du passé derrière moi.

Arrivée dans le préau, j'ai marché jusqu'au portail de la cour avec un air de confiance. Je regardais autour de moi, mais je ne les voyais pas au premier abord, puis j'ai entendu une voix forte et aiguë, venant de tous les côtés à la fois.
- Qui m'appelle ! m'exclamai-je de surprise.

J'ai essayé de distinguer et de suivre la voix, de découvrir à qui elle appartenait. Je regardai derrière moi et, mystérieusement, tout le monde, tous les élèves et professeurs avaient disparu d'un coup. Tout le monde ?
Je n'en croyais pas mes yeux. La cour était remplie d'un silence insalubre, plus aucun signe de vie à part moi-même.
- Héooo ! criai-je. Je regardais tout autour de moi. Mais personne, plus aucun élève à l'horizon. Même pas une présence humaine à l'extérieur du collège. Comme si le monde s'était arrêté, ou que tout le monde avait disparu, que le monde était en crise post-apocalyptique. Comme si le monde entier allait s'éteindre. Se sont-ils tous enfuis ?
- Il y a quelqu'un ! cris-je en pleine panique. La seule réponse que je reçus était l'écho de ma propre voix et le ciel, se transformant drastiquement en un ciel grisaille, en un temps pluvieux. Je me mis alors à courir jusqu'au préau, afin d'éviter dans le pire des cas d'être trempée par la pluie. Arrivée dans le préau et refermant le portail derrière moi, je regardai de nouveau de chaque côté, haletante comme si j'avais couru un marathon de cent kilomètres. Je ressentais un très gros sentiment de vide, une très forte solitude ambiante. Comme si l'établissement avait été abandonné depuis trois ans, même si tout était encore en bon état.


Je déglutit et inspire profondément avant d'expirer. Je regarde de nouveau autour de moi. Le silence qui encombrait tout le collège me donnait des frissons, mes poils commencent à se hérisser, ce qui provoque des coulées de larmes de mes yeux. Mais cette fois-ci, je ne ressentais plus ce sentiment de solitude au sein du collège, mais un très profond sentiment de voyeurisme. Je me sentais observée... Comme s'il restait une présence humaine, mais cette présence me faisait réellement peur. Je me mis à trembler d'angoisse, les nuages devenaient de plus en plus gris au fur et à mesure.

Je décide donc de pousser un énorme cri, au cas où une personne, un reste d'humain, pourrait se trouver là.
- À l'aide ! m'écriai-je de toutes mes forces. Au secours, est-ce qu'il y a une personne ici... Jessica, Samantha, Zoey, Abby, Peter... Monsieur Muller, repris-je à voix basse.

J'entends un bruit, un bruit provenant du collège, un bruit... métallique, exactement le même bruit métallique que j'avais entendu depuis ma sixième au collège.
- Est-ce que... quelqu'un est là ? m'écriai-je de nouveau.

L'histoire De L'homme Tordu # TOME 1 : [ EN COURS/ ET EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant