Le mot printemps désigne à la fois cette saison agréable et chaleureuse qui suit un hiver sombre et froid, mais c'est également le symbole de jeunesse et de liberté.
Charles décide de mettre la priorité sur ses amis et sa famille avant les relations...
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Charles met tout en œuvre pour que ses week-ends de courses soient les plus optimisés possible. Tout est millimétré : ces séances de sports, les repas, les médias, les réunions avec les ingénieurs. Son planning est réglé, et tout ça dans l'objectif d'être le plus performant possible. C'est pourquoi quand tout va de travers, le pilote Ferrari est plus que jamais grognon. Le week-end en Espagne aurait dû être incroyable mais pourtant la voiture l'a lâchée dans les derniers tours avant qu'il ne puisse passer le drapeau à damier. Les freins de sa monoplace l'ont forcé à terminer sa course dans un mur avec une belle frayeur en prime lorsque la voiture s'est envolée en flamme. C'est difficile d'être heureux pour son coéquipier Carlos Sainz qui remporte son premier Grand Prix à la maison quand ça aurait dû être sa victoire.
C'est donc avec une humeur maussade que Charles se rend en Autriche sur les terres de Red Bull. Dès le jeudi, jour des médias, Charles montre une attitude positive devant les caméras et devant l'équipe, mais dès l'instant où il se retrouve isolé, il ne peut s'empêcher de repenser à l'accident survenu le dimanche précédent. Est-ce que cette fois-ci, il va terminer la course ou la voiture va encore faire des siennes ? Si tout le monde l'a rassuré et lui-même sait que ce genre de choses peut arriver ponctuellement, il ne peut empêcher son subconscient de penser au pire et surtout aux messages de sa mère qu'il a lu sur son téléphone après y avoir eu accès.
Alors Charles essaye de mettre tout dans un optimisme débordant pour se donner confiance. Cependant, alors qu'il part en première position après une qualification extraordinaire de sa part, il se fait percuter dès le premier virage par George Russell. Les dégâts sur sa voiture sont bien trop importants pour qu'il puisse continuer la course. C'est donc depuis les garages qu'il observe Max faire une course sans difficultés.
Les excuses sincères de George ne parviennent pas à lui redonner le sourire. Charles est profondément déçu, il voit des points envolés pour le championnat et le score de Max se rapprocher rapidement. Pierre et Joris passent donc une soirée entière à essayer de lui remonter le moral et à le promener dans tous les coins de Londres en ce début de semaine avant le Grand Prix de Silverstone. Pierre l'emmène même au studio Harry Potter, Charles est réel fan de la saga, le mercredi pour motiver son ami avant le début du week-end.
Avec toute la bonne volonté du monde, le pilote de l'équipe italienne, se rend aux interviews.
- Une question pour Charles, annonce l'un des journalistes, ce n'est pas la première fois que vous faites un début de saison exceptionnelle, mais par la suite vous perdez le championnat, quel est votre état d'esprit face à ce constat ?
Charles sert les dents, quel abruti ce journaliste !
- Tout d'abord, la saison est loin d'être terminée et je suis toujours en tête du classement donc je trouve votre question assez peu pertinente, répond le monégasque en essayant de rester poli et correct en voyant du coin de l'œil sa chargée de média s'agiter.