Le mot printemps désigne à la fois cette saison agréable et chaleureuse qui suit un hiver sombre et froid, mais c'est également le symbole de jeunesse et de liberté.
Charles décide de mettre la priorité sur ses amis et sa famille avant les relations...
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Il ne reste plus qu'un Grand Prix avant la pause d'été, Charles à une petite semaine devant lui avant de se rendre à Budapest mais il a de nombreux rendez-vous sur Monaco et en Italie avant. C'est donc à Maranello qu'il se rend en ce mercredi matin avec pour compagnie son frère Arthur dans la voiture. Les deux premières heures de route ont été silencieuses, les deux garçons n'étant pas vraiment du matin et le départ c'était fait à une heure très matinale. Mais après une pause ou le conducteur (Charles!) a pris le temps de boire un café et d'acheter une brique de Candy'up à Arthur, ce dernier est bien réveillé et ne cesse de discuter de tout et rien.
- Du coup Bruno me propose d'aller au restaurant et là, bam, je me retrouve à manger des spaghettis bolognaise en face de Romy Matioli, tu te rends compte, moi je ne sais pas comment manger proprement, j'avais tellement peur de me mettre de la sauce partout, imagine la honte, raconte Arthur avec des grands gestes de main.
Charles rit des anecdotes racontées par son frère.
- Tu sais que je la connaîs ?
- Quoi ? Pourquoi tu ne m'en as jamais parlé ? Tu la trouves comment ?
- Vraiment très jolie, répond Charles avec un petit sourire et des joues qui prennent une légère teinte de rouge.
Arthur est bouche bée, sa question n'avait rien avoir avec le physique de la jeune femme, mais l'aveu de son frère met son cerveau en pause.
- Charles ? lâche Arthur dans un murmure surexcité.
S'il n'était pas dans une voiture, le jeune monégasque serait sûrement en train de sauter d'excitation dans tous les sens.
- Allez ! Raconte ! Presse-t-il.
- C'est pas grand-chose, répond Charles, c'est juste ma voisine.
- Je vois sur ton visage que ce n'est pas juste la voisine, s'exclame Arthur avide de connaître les ragots de la vie de son frère.
Seulement Charles hausse les épaules et ne semble pas vouloir en dire plus sur le sujet. Charles est lui-même surpris de ne pas en parler à Arthur. Quand ils étaient plus jeunes, c'était toujours le premier au courant de ses coups de cœur ou de ses petites histoires, si en grandissant il s'était tourné vers ses amis (Pierre et Joris surtout), depuis un an, il s'était de nouveau rapproché d'Arthur, mais cette fois-ci il était timide à propos de ses pensées sur la jeune femme.
- Mais tu sais, on a découvert qu'on se connaissait quand on était petit. On a regardé une vieille cassette d'un dimanche au karting de Brignoles et on est tous dessus.
- Ah bon ? Incroyable !
- Elle m'a aussi parlé de toi, vous vous êtes plutôt bien entendu la dernière fois.
- Oui, on avait prévu d'aller faire du sport ensemble sur Monaco mais nos emplois du temps n'ont pas réussi à s'accorder encore.
Une fois arrivée à Maranello, Charles n'a plus vraiment le temps de penser à ses états d'âmes. Son temps est divisé entre simulateur, entraînement sportif et réunion avec les ingénieurs. C'est la dernière course avant les vacances d'été et tout le monde est motivé pour finir cette première partie de saison sur une bonne note.
