Chapitre 1

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Coucou, je tiens à rappeler que c'est la première fois que j'écris sur Wattpad, si vous voyez des fautes d'orthographe corrigez moi en commentaire, s'il vous plait.

N'oubliez pas de commentez.

Bonne lecture !

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La nature apaise les gens, comme une mère qui berce son enfant. Plus nous avancions, plus les paysages enneigés défilaient, s'étendant à perte de vue. La voiture était silencieuse depuis près d'une heure. Elline n'avait eu aucun mal à s'endormir après avoir veillé tard la veille, tandis qu'Aliya, elle, luttait contre le sommeil, refusant de laisser Otto conduire seul. Seuls mon frère et moi étions encore éveillés. Pourtant, malgré notre présence, l'habitacle semblait trop calme, presque étouffant.

Ma mère a toujours trouvé dommage que je parle si peu. Elle se trompe. Je communique, beaucoup même, mais pas comme elle l'entend. À côté d'Elline, c'est sûr, je parais muet, mais quel intérêt de parler si on n'a rien à dire ? Je préfère attendre que ce soit nécessaire. Aliya ne tardera pas à se réveiller, et alors la voiture reprendra vie.

La route bitumée s'effaçait progressivement pour laisser place à un chemin de terre, qui nous guidait vers notre destination. Mon corps hésita à bouger pour réveiller Elline, qui dormait paisiblement contre mon épaule droite. Finalement, je décidai d'attendre l'arrêt de la voiture.

Le doux vent hivernal me saisit au visage dès que je sortis, picotant mon nez rougi par le froid. Elline, quant à elle, continuait de dormir, comme si rien n'avait changé. Quel rêve pouvait bien la retenir ainsi ? Je la secouai doucement, mais c'était peine perdue : Morphée la maintenait fermement dans son royaume. Résigné, je laissai Aliya et Otto décharger la voiture sans moi.

Ce n'est que lorsque le coffre claqua que Morphée relâcha enfin sa prisonnière.

— On est déjà arrivés ? demanda-t-elle en baillant.

— Ça fait un quart d'heure que Marius essaie de te réveiller, répondit Otto en passant derrière moi, avant de repartir aussitôt.

Je ne l'avais même pas entendu arriver. Je reste seul avec Elline, je soupire.

— T'aurais pu me secouer plus fort, lança-t-elle en s'étirant.

— T'es sourde ou quoi ? T'as bien entendu Otto, non ?

— Si, mais tu aurais pu insister. Quel mauvais ami tu fais, ajouta-t-elle en soufflant.

— Que je te réveille ou non, tu m'aurais fait la gueule. Alors autant te laisser dormir.

— J'aurais pu vous aider, tu sais.

— T'avais qu'à te lever.

— J'étais fatiguée ! On est en vacances, on n'a même plus le droit de dormir tranquillement maintenant ?

— Si, mais tu ne serais pas autant épuisée si tu n'avais pas fait la fête hier soir.

— Oh là là, tu m'énerves ! Je t'ai proposé de venir et c'est toi qui as refusé.

— Et aller voir ce type en dehors des cours ? Plutôt mourir.

— Je ne comprends pas ce que tu as contre lui. Il est super sympa.

— Mouais, si tu le dis...

En franchissant la porte, une vague de nostalgie m'envahit. La dernière fois que j'étais venu ici me semblait si lointaine, et pourtant cela ne faisait que deux ans. Rien n'avait changé, tout était resté figé dans le temps, à l'exception de la poussière qui avait pris ses aises dans chaque recoin de la maison. L'odeur épaisse de cette poussière me piqua le nez, me forçant à ouvrir les fenêtres malgré le froid glacial de l'extérieur.

Strix AlucoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant