Chapitre 23

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Coucou, je tiens à rappeler que c'est la première fois que j'écris sur Wattpad, si vous voyez des fautes d'orthographe corrigez moi en commentaire, s'il vous plait.

J'espère que vous allez bien.

N'oubliez pas de commenter.

Bonne lecture !

Ce chapitre là ce passe dans le passé, en URSS, en 1989.

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PDV : Koyla 


— C'est qui, lui ? demande Alexandra, le souffle se condensant en une légère vapeur dans l'air glacial.

— Mikhaïl, répondis-je en enfonçant mes mains dans les poches de mon manteau militaire. On est dans la même division.

— Ah, je vois.

Le vent froid souffle entre nous, mordant la peau et rendant le silence presque palpable. Alexandra resserre son foulard autour de son cou, mais reste plantée là, attendant que j'en dise plus.

— Mais fais pas trop attention à lui, il est... étrange.

— Étrange comment ?

— Il est malade, répondis-je, le ton grave.

— Malade genre... un fou échappé d'un asile ?

Je lâche un petit rire, secouant la tête.

— Quelque chose comme ça. Il a une mémoire... bizarre. Il retient tout ce qu'il voit, tout ce qu'il entend, sans rien oublier.

— Sérieusement ? Ça doit être pratique, non ?

— Ouais, sauf quand il commence à te déballer l'histoire du monde chaque matin, avec des détails que t'as jamais demandé.

Alexandra éclate de rire, et le contraste de son éclat cristallin avec l'atmosphère pesante des rues grises autour de nous est frappant. Les immeubles soviétiques, avec leurs façades uniformes, semblent nous épier dans le froid silencieux de l'hiver. Le ciel est lourd, couvert de nuages épais, prêts à déverser une nouvelle couche de neige.

Nous continuons de marcher, la neige crissant sous nos pas, jusqu'à ce qu'on arrive devant l'immeuble où elle habite. Elle me regarde, ses joues rougies par le froid, un sourire malicieux flottant sur ses lèvres.

— Merci de m'avoir raccompagnée, dit-elle doucement, feignant l'innocence.

— J'allais pas te laisser rentrer seule par ce temps, une jolie fille comme toi pourrait attirer des ennuis, dis-je en resserrant mon manteau militaire.

— Tu avais peur qu'il m'arrive quelque chose ? Son regard brille d'une malice enfantine.

— Évidemment. Je voudrais pas avoir la mort d'un bébé sur la conscience.

Elle fait mine de bouder, croisant les bras sous son manteau, mais son sourire revient vite. Elle s'approche de moi, ses bottes enfoncées dans la neige, et pose légèrement sa tête contre mon épaule.

— Je vais avoir quinze ans dans un mois, Koyla. Je ne suis plus un bébé.

— Pour moi, tu resteras toujours un bébé, répondis-je, amusé.

— Tu n'es vraiment pas drôle, réplique-t-elle avec une moue vexée.

Je hausse les épaules en riant doucement. Elle essaie de jouer la femme adulte, mais il y a quelque chose d'indéniablement enfantin dans sa manière de se comporter. On s'arrête devant son immeuble, un bloc de béton gris qui se dresse sombre et imposant contre le ciel hivernal.

Strix AlucoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant