Chapitre 18

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Coucou, je tiens à rappeler que c'est la première fois que j'écris sur Wattpad, si vous voyez des fautes d'orthographe corrigez moi en commentaire, s'il vous plait.

J'espère que vous allez bien.

N'oubliez pas de commenter.

Bonne lecture !

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Je reste allongé dans mon lit, fixant l'écran de mon téléphone, le message d'Isaak toujours visible : " Il faut qu'on parle." Ces cinq mots tournaient en boucle dans ma tête. Je savais que cette conversation allait arriver tôt ou tard, mais je n'étais pas prêt. Pas maintenant. Pas après tout ce qui s'était passé.

La nuit fut longue et agitée. Chaque fois que je fermais les yeux, je me retrouvais à imaginer ce que demain pourrait apporter. Allait-il m'accuser ? Vouloir des réponses que je ne pouvais pas donner ? Ou, pire encore, essayer de comprendre ce que moi-même j'avais du mal à expliquer ?

Quand le matin finit par arriver, je me lève sans réelle conviction. Le poids de l'incertitude pesait encore sur mes épaules. Je savais qu'Isaak voudrait me voir, et que, comme d'habitude, il choisirait notre endroit, celui où tout semblait plus simple autrefois. Les bois. Cet endroit qui se trouve à mi-chemin de nos lieux de vacances était censé rester un lieu hors du temps, être un endroit de paix.

Après m'être préparé, je quitte la maison. Elline et Otto me demandent où je vais, je leur réponds que je pars me promener. Encore une fois, je mens. Depuis que je suis avec Isaak, je ne fais que mentir. Je n'aime pas ça du tout. 

Le chemin vers notre lieu de rendez-vous me semblait à la fois familier et étrangement lourd. Chaque pas sur le sentier me rappelait les souvenirs passés, des moments où tout paraissait plus facile, plus innocent. Cet endroit, caché au cœur des bois, était notre refuge, un lieu où nous avions partagé des rires, des secrets, et où le monde extérieur semblait loin, presque irréel.

Isaak était assis sur une vieille souche d'arbre, le regard perdu dans les feuilles mortes recouvertes de neige. À cet instant, je ressentis un mélange d'appréhension et de nostalgie. Cet endroit, qui avait autrefois été synonyme de paix, prend maintenant une toute autre signification.

Isaak leva les yeux en entendant mes pas approcher. Nos regards se croisèrent, et je vis dans ses yeux cette même détermination, mais aussi une certaine tristesse que je n'avais pas l'habitude de voir chez lui. 

Je savais que ce moment serait difficile, mais inévitable.

Je m'avançai lentement vers lui, essayant de trouver les bons mots, mais rien ne voulait sortir. Le silence qui s'installe entre nous était chargé de tout ce que nous n'avions pas encore dit.

Isaak se leva finalement, brisant le silence.

— On doit parler, Marius, dit-il, sa voix ferme mais teintée d'une légère hésitation, comme s'il redoutait lui aussi ce qui allait suivre.

Je hochai la tête, incapable de répondre immédiatement. Cet endroit qui avait été le nôtre devenait soudain le théâtre de quelque chose de bien plus sérieux. Je savais que cette conversation allait changer bien des choses, et peut-être même nos souvenirs d'ici.

Je pris une profonde inspiration, prêt à affronter ce qui devait être dit.

Isaak me regarda avec une expression indéchiffrable, puis il prononça les mots que je redoutais.

— Marius, j'ai parlé avec mon oncle.

À cet instant, mon cœur loupa un battement. Une vague de panique traversa tout mon corps. Qu'avait-il bien pu dire, ce salaud de Yaropolk ? Je me forçais à garder mon calme, mais je sentais la tension monter en moi, prête à éclater à tout moment.

Strix AlucoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant