Chapitre 17

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Coucou, je tiens à rappeler que c'est la première fois que j'écris sur Wattpad, si vous voyez des fautes d'orthographe corrigez moi en commentaire, s'il vous plait.

J'espère que vous allez bien.

N'oubliez pas de commenter.

Bonne lecture !

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Je sursautai en entendant la porte claquer derrière moi.

— Putain, mais qu'est-ce que vous foutez ici ? Isaak se tenait dans l'embrasure, les sourcils froncés, le regard chargé de suspicion.

Encore sous le choc, je baisse les yeux vers ma chemise à moitié déboutonnée. Je sentis mon cœur battre à tout rompre, mais je n'ai pas le temps de réagir que M. Yaropolk prit la parole avec son calme habituel.

— Ton père m'avait demandé d'aller chercher un document et puis je l'ai trouvé comme ça. Son ton était glacial, implacable, comme s'il ne faisait que constater une évidence.

Encore une fois, je me sens piégé. Rien ne prouve qu'il allait me violer. C'est ma parole contre la sienne. Je jette un coup d'œil à Isaak, espérant un soutien que je savais improbable. Isaak préféra croire son oncle, et ça se comprend.

Isaak pinça les lèvres, sa colère se transformant en déception.

— Je récupère les documents pour ton père pendant que tu t'occupes de lui. M.Yaropolk se tourne vers moi, son regard perçant. Sache-le, je suis déçu de toi.

Je m'assis sur le bord du canapé, ramassant distraitement ma chemise pour la reboutonner. Un millier de questions devaient tourbillonner dans l'esprit d'Isaak, mais je n'avais aucune intention d'y répondre.

Isaak, les bras croisés, finit par s'asseoir à côté de moi, sans me quitter des yeux.

— Tu foutais quoi ici ? demanda-t-il à nouveau, sa voix plus douce mais toujours empreinte de frustration.

Je sentais la pression monter, le poids du silence devenant insupportable. Mais je n'avais pas envie d'avoir cette discussion. Alors, comme souvent, je choisis la fuite.

— Explique-moi, parle-moi, fais quelque chose, implora Isaak, son ton trahissant un mélange de confusion et d'inquiétude.

Je soupirai, sentant l'angoisse me submerger.

— Y'a rien à dire, répondis-je d'une voix résignée.

— Comment ça, y'a rien à dire ? Isaak se redressa, visiblement agacé. Tu rentres dans le bureau de mon père sans permission, et je te retrouve à moitié à poil avec mon oncle. Tu m'expliques ?

Je détournai le regard, mon cœur se serrant un peu plus.

— T'as qu'à demander à ton oncle, murmurai-je avant de me lever brusquement.

Je quittai la pièce sans un mot de plus, évitant soigneusement le regard d'Isaak. Tout ce que je désirais, c'était rentrer chez moi, loin de tout ça. Loin d'Isaak.

J'arrive à m'échapper de ce labyrinthe qui sert de maison à Isaak. 

J'avais réussi l'exploit de ne croiser personne. Ni Elline, ni Isaak, ni M. Yaropolk. 

Je sors dehors pour m'asseoir sur un petit muret. Après un rapide coup de file à mon frère, je me dirige à l'intérieur de la maison pour sortir. 

Ma sensation d'être surveillé n'avait pas disparu. Je ne sais pas pourquoi ce regard me suit. Ou que j'aye. Quoi que je fasse. 

Strix AlucoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant