Strix Aluco

Chapitre 24

Coucou, je tiens à rappeler que c'est la première fois que j'écris sur Wattpad, si vous voyez des fautes d'orthographe corrigez moi en commentaire, s'il vous plait.

J'espère que vous allez bien.

N'oubliez pas de commenter.

Bonne lecture !

Ce chapitre là ce passe toujours dans le passé, en URSS, en 1989.

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PDV : Koyla

Le lendemain matin, une lumière pâle traverse les rideaux, éclairant faiblement la pièce. Le silence règne, brisé seulement par le souffle calme d'Alexandra, encore endormie à mes côtés. Je me redresse doucement, essayant de ne pas la réveiller. Mon corps est encore lourd de fatigue, mais mes pensées, elles, tournent déjà vers la journée qui s'annonce.

Je passe une main sur mon visage, rassemblant mes idées. Ce qui s'est passé hier soir me semble presque irréel. Alexandra... une gamine encore. Une part de moi sait que ce que j'ai fait est mal, que je n'aurais pas dû céder. Pourtant, il y a une autre part, plus obscure, qui n'en ressent aucune culpabilité. Je chasse cette réflexion. Je ne peux pas me permettre de m'attarder sur ce genre de choses.

Je m'habille en silence, attachant ma ceinture en écoutant le murmure lointain du vent qui souffle contre les fenêtres. La température est encore glaciale, et il va falloir que je me prépare pour la journée à venir. On a retrouvé une famille démembrée hier, et maintenant il faut comprendre ce qui s'est passé. Ça sent le sale boulot, encore une fois.

Je m'apprête à quitter la pièce quand j'entends un léger froissement de draps. Alexandra me regarde, à moitié éveillée, avec ce même regard malicieux qui me trouble.

- Tu pars déjà ? me demande-t-elle d'une voix encore ensommeillée.

Elle se lève, s'approche de moi et passe ses bras autour de ma taille, se serrant contre moi, nue, vulnérable, et pourtant si pleine d'assurance.

- Sois prudent, Koyla.

Je dépose un baiser rapide sur ses cheveux, puis je la relâche. Si je reste là une minute de plus, je vais avoir du mal à partir.

- Ne t'inquiète pas, je serai de retour avant que tu t'en rendes compte.

En arrivant à la base, Mikhaïl est déjà là, assis à la cantine, ses carnets ouverts devant lui comme toujours. Il n'a jamais eu besoin de beaucoup de sommeil, contrairement à moi. Il est concentré, ses yeux balayant ses notes frénétiquement.

- Bien dormi, Koyla ? demande-t-il sans lever les yeux, comme s'il savait exactement ce qui me passait par la tête.

Je me sers un café, essayant de chasser la lourdeur qui pèse sur mes épaules.

- Pas vraiment, répondis-je en m'asseyant en face de lui. Et toi ?

- Comme d'habitude, marmonne-t-il, ses yeux toujours rivés sur ses carnets. T'as entendu les nouvelles ?

Je hausse les sourcils, intrigué. Mikhaïl a souvent un instinct pour ce genre de choses.

- On va être convoqué, j'en suis sûr, ajoute-t-il en tournant une page, son ton grave.

- Convoqués ? Pourquoi ?

Il lève enfin les yeux vers moi, son regard perçant.

- Il y a des mouvements dans les montagnes, Koyla. Des choses bizarres. J'ai vu passer des ordres ce matin. Ils envoient des unités là-haut, et je parie qu'on sera les prochains.