Chapitre 19

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Coucou, je tiens à rappeler que c'est la première fois que j'écris sur Wattpad, si vous voyez des fautes d'orthographe corrigez moi en commentaire, s'il vous plait.

J'espère que vous allez bien.

N'oubliez pas de commenter.

Bonne lecture !

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Je déteste les mardis. Je n'ai jamais compris pourquoi tout le monde s'acharne à détester les lundis alors que les mardis existent. C'est comme si tout conspirait contre moi aujourd'hui. J'avais rompu avec Isaak, il neigeait dehors, et pour couronner le tout, c'était un mardi. 

L'idée de rester au lit me tentait rarement, mais ce matin, rien que d'y penser, j'avais envie de replonger sous les couvertures. Je n'avais pas besoin de regarder l'heure pour savoir qu'il était un peu plus de huit heures ; le bruit de la machine à café m'avait déjà trahi. 

C'était peut-être la seule chose qui me donnait envie de me lever. La porte de la chambre d'Elline était encore fermée, signe qu'elle dormait toujours. Il devait donc être entre 8 et 10 heures. 

En descendant les marches, j'aperçois Aliya assise à la table, une tasse de thé devant elle, tandis qu'Otto sirote son café. En me voyant, ils m'accueillent avec des sourires chaleureux et m'invitent à les rejoindre. Otto me sert une tasse de café, et entre deux bâillements, je réponds aux questions d'Aliya sur ma nuit. 

Le café chaud dans mes mains m'apportait un peu de réconfort. Aliya me regardait avec cette attention discrète qui ne me pressait pas de parler, mais qui m'invitait à le faire si j'en ressentais le besoin. 

Otto, de son côté, s'occupait de quelque chose sur le comptoir, probablement une nouvelle recette qu'il expérimentait. Le silence de la cuisine était ponctué par le léger cliquetis des ustensiles et le souffle de la neige qui tombait dehors.

— Tu as des plans pour aujourd'hui ? demanda finalement Aliya, sa voix douce tranchant avec l'épaisseur du silence.

Je haussai les épaules, incertain.

— Rien de spécial, je suppose... répondis-je, les yeux fixés sur ma tasse, hésitant à parler de ce qui me pesait vraiment.

Otto lève les yeux de son livre de cuisine, interrompant ses pensées pour me parler.

— Je dois amener Elline à la bibliothèque. Si tu veux, je peux te déposer aussi.

Sa voix est douce, presque hésitante, comme s'il cherchait à me sortir de mon apathie sans trop insister. J'hoche la tête sans réelle conviction, plus pour lui faire plaisir que par envie de bouger. Otto observe ma réaction un instant, ses sourcils légèrement froncés, avant de retourner à sa recette, laissant le silence revenir, mais avec une touche de sollicitude dans l'air.

Comme à son habitude, Elline est encore une fois en retard. Pourtant, pendant le repas, elle nous avait assuré qu'elle serait prête à temps. Je vois mon frère jeter des regards agacés à l'horloge et soupirer régulièrement. Voyant que la situation ne s'améliore pas, je décide d'aller la chercher moi-même. Contrairement à moi, Otto n'a vraiment pas la patience nécessaire pour ce genre de retard, et son agitation devient de plus en plus palpable.

Elline était allongée sur son lit, complètement déconnectée de la réalité. On aurait dit qu'elle avait totalement oublié qu'on devait aller à la bibliothèque pour elle. Avec ses écouteurs sur les oreilles, elle ne m'avait même pas entendu entrer. Le comble, c'est qu'elle était déjà prête. Je ne comprendrai jamais Elline.

— Allo la lune, ici la Terre ! dis-je en haussant le ton.

Elle me regarde, visiblement confuse et agacée par mon intrusion.

Strix AlucoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant