Chapitre 8

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Coucou, je tiens à rappeler que c'est la première fois que j'écris sur Wattpad, si vous voyez des fautes d'orthographe corrigez moi en commentaire, s'il vous plait.

N'oubliez pas de commentez.

Bonne lecture !

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La lumière du matin filtre à travers les rideaux, frappant cruellement mes paupières closes. 

Une douleur lancinante envahit chaque centimètre de ma tête, pulsant en rythme avec le battement régulier d'un marteau.

 Une gueule de bois s'installe, me faisant regretter chaque verre de la veille. Je m'étais endormie sur un fauteuil et l'odeur persistante d'une soirée bien arrosée emplissait la pièce. Chaque mouvement est une épreuve, un rappel brutal des excès de la nuit précédente. 

Un soupir douloureux s'échappe de mes lèvres asséchées, alors que la conscience émerge lentement du brouillard de l'ivresse. Les bruits ambiants semblent amplifiés, transformant des bruits ordinaires en un cacophonique désagrément. Chaque pas résonne comme un écho retentissant dans le crâne, et même le murmure lointain d'une conversation semble assourdissant. 

Les fragments flous de la soirée passée ressurgissent, ma conversation avec Isaak. Dans quel bourbier je me suis encore mis. 

Le simple fait d'ouvrir mes yeux est une épreuve, la lumière du jour perçant comme des lames. Mon estomac proteste avec véhémence contre la révolte de la veille, et le simple acte de se redresser réveille une vague de nausée. 

L'aspirine devient soudainement le Saint Graal, et l'eau, une oasis dans le désert de la déshydratation. 

Le réveil d'une personne bourrée, c'est un mélange d'inconfort physique, de souvenirs flous et de la promesse solennelle de ne plus jamais se laisser emporter de la sorte. Enfin, je me répète la même chose à chaque fois et à chaque fois, je finis comme ça.

La dernière fois que j'ai fini comme cela, c'était à la soirée d'Halloween et malheureusement, je me souviens encore de la veille.

Chancelant, j'avance avec précaution à travers les débris de la fête de la veille. Des verres vides jonchent les tables, des confettis éparpillés parsèment le sol, et le salon ressemble à une zone de guerre post-festive. 

Les échos des rires et des conversations de la nuit précédente résonnent encore faiblement dans les murs. La lumière du jour, qui semblait si agressive au réveil, se révèle maintenant un allié. Elle révèle les dégâts avec une cruelle clarté.

La cuisine devient le champ de bataille initial. La vaisselle sale s'entasse dans l'évier et des restes de nourriture dévoilent les traces de la fête. Léa était dans la cuisine, elle me salua faiblement de la main, elle était dans un état plus déplorable que le mien. 

Au fur et à mesure que les efforts progressent, la sensation de culpabilité liée aux excès de la veille s'estompe. La tâche devient presque thérapeutique, une manière de retrouver un semblant de contrôle sur la réalité. 

Les rires retentissent à nouveau, cette fois mêlés à des exclamations de découverte, alors que des amis émergent un à un, prêts à partager le fardeau du nettoyage. 

Elline manque toujours à l'appel, mais venant d'elle, ça ne m'inquiète pas. L'inverse m'aurait inquiété. Par contre, je ne vois pas Isaak, loin de moi l'idée de vouloir le recroiser. J'aimerais juste lui parler et lui demander plus d'explications sur ces dernières paroles. 

La maison, jadis plongée dans le chaos post-fête, reprend peu à peu son aspect ordonné. Entre deux fous rires et quelques anecdotes racontées à voix basse pour ne pas réveiller les dormeurs, je me rends compte que le nettoyage n'est pas seulement une obligation, mais aussi l'occasion de créer des souvenirs mémorables. C'est la première fois que j'expérimente ça, normalement, je demande toujours à mon frère de me ramener, alors que je n'avais jamais expérimenté le post-fête.

Strix AlucoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant