Strix Aluco

Chapitre 10

Coucou, je tiens à rappeler que c'est la première fois que j'écris sur Wattpad, si vous voyez des fautes d'orthographe corrigez moi en commentaire, s'il vous plait.

N'oubliez pas de commentez.

Bonne lecture !

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Il voulait que je le laisse. 

Comment en deux jours on a pu en arriver là.

Comment en deux jours, les rôles ont été inversés. 

Comment en deux jours tout a basculé. 

Je suis resté dans la même pièce, je n'ai pas bougé. Ses mots m'avaient pétrifié. 

Il y avait un petit balcon. Je me suis assis sur ce petit balcon. Il était froid, glacial. On pouvait sentir qu'il y avait de la neige autrefois ici. La neige avait dû être retirée pour les invités.

J'ai chaud. En plein mois de décembre, je brûle. Je brûle de l'intérieur. J'ai été trop bête. 

J'aurais dû partir dès que j'ai le vu. J'aurais dû partir au moment où j'ai aperçu Isaak. Je n'aurais même pas dû m'arrêter. J'aurais du continuer mon chemin. 

Le ciel était sombre aussi sombre que mon esprit. Je reste un moment à contempler le ciel et ses étoiles. Un ballet se dresse devant moi. Les étoiles brillantes mènent une danse avec le ciel sombre. 

Mon esprit étant calmé, j'hésite à prendre une cigarette. Mais maintenant que mon esprit et mon corps étaient calmes, j'avais froid. Je sors mon briquet pour me réchauffer et l'idée de fumer reste dans un coin de mon esprit. 

Mon père aime les étoiles tout autant qu'il aimait fumer. Alors peut-être qu'en combinant les deux, je pourrais comprendre ce qu'il voulait dire. Si je fume en regardant les étoiles, je pourrais imaginer ses mots. 

La fumée de ma cigarette vient se mêler à la danse ardente des étoiles. 

Je mis un moment à m'apercevoir qu'Elline était là. 

Elle s'était assise dans le calme. Elle ne disait rien. Je me suis mis à paniquer. J'avais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose, mais elle semblait détendue. Ses yeux n'étaient pas rouges. Elle n'avait pas pleurée. Elle regarde juste les étoiles sans dire un mot.

— Tu m'en passe une ?

Pendant un instant, je crois rêver, mais non, Elline m'avait bien parlé, et elle était sérieuse.

— Tu fumes ?

— J'en ai fumé une ou deux, peut-être, mais je n'aime pas ça.

— Bah, pourquoi tu m'en demandes une alors ?

— Je ne sais pas, j'ai envie. En plus, les tiennes ont l'air vachement mieux.

Je lui tends mon paquet et mon briquet. Étrangement, on dirait qu'elle a fait ça toute sa vie.

– Alors avec Isaak ?

— Comment dire, on est mal parti.

– En même temps, tu le repousses et du jour au lendemain, tu veux bien de lui. Tu peux comprendre qu'il soit perdu.

— Perdu, ce n'est pas le mot que j'emploierai.

— Pourquoi tu dis ça ?

— Pour rien.

— Tu dis ça parce qu'il t'a giflé ?

Je savais qu'Elline était une vraie fouineuse, mais là, ça relève de l'impossible. Comment avait-elle pu être au courant en si peu de temps ?