Strix Aluco

Chapitre 26

Coucou, je tiens à rappeler que c'est la première fois que j'écris sur Wattpad, si vous voyez des fautes d'orthographe corrigez moi en commentaire, s'il vous plait.

J'espère que vous allez bien.

N'oubliez pas de commenter.

Bonne lecture !

Ce chapitre là ce passe toujours dans le passé, en Russie, en 2013.

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PDV : Isaak

J'aime bien attendre devant la porte. Maman dit toujours de ne pas rester là, parce que je pourrais attraper froid. Mais ça, je m'en fiche. Papa va rentrer tard, mais si je reste ici, peut-être qu'il viendra plus vite. Parfois, j'ai envie d'ouvrir la porte moi-même, mais maman me dit que c'est dangereux dehors, alors j'attends.

Le couloir est sombre, et les ombres font des formes étranges autour de moi. Parfois, je me demande si elles sont vivantes, comme les petites créatures dans les livres d'histoires. Des monstres qui me regardent. J'aime imaginer que je peux les attraper et les emmener avec moi dans un coin sûr, où papa pourrait les voir et les faire fuir.

Soudain, un frisson me parcourt. Peut-être que les monstres pourraient essayer de m'attraper, eux aussi. Je me redresse vite et me dirige vers la fenêtre pour me sentir plus en sécurité. Je regarde le ciel, noir comme un secret. Les étoiles brillent comme des petits yeux qui me surveillent. Je me demande si papa les voit aussi, là où il est.

— Isaak, descends du fauteuil, tu vas tomber !

La voix de maman me fait sursauter. Je glisse de la fenêtre pour revenir doucement vers elle. Elle a le dos tourné, occupée à préparer quelque chose dans la cuisine. La lumière qui brille au-dessus d'elle fait briller ses cheveux comme les reflets des étoiles dehors.

— Tu attends papa encore ? demande-t-elle, sans même se retourner.

Je hoche la tête, mais elle ne le voit pas. Elle soupire, un son doux, comme si elle savait que je resterais là jusqu'à ce qu'il revienne. Parfois, elle s'assoit à côté de moi, pour attendre aussi, mais ce soir, elle a l'air occupée. Elle a sorti le grand pot noir, celui qu'elle utilise pour les plats qui mijotent longtemps.

Je m'approche de la cuisine, traînant un peu les pieds.

— Maman, il rentre quand, papa ?

Elle se tourne et s'agenouille pour être à ma hauteur. Elle me sourit, mais ses yeux semblent un peu tristes.

— Plus tard, mon cœur. Il rentre toujours, mais parfois, ça prend plus de temps. Tu le sais, non ?

Je hoche la tête encore une fois, mais un petit poids reste dans mon ventre. Je retourne vers la porte, où mes jouets m'attendent. Peut-être qu'ils peuvent m'aider à attendre.

Comme tous les soirs, Maman m'a bordé et a murmuré "bonne nuit" en éteignant la lumière. Encore une fois, je dois m'endormir sans que papa soit là. Mais ce soir, je décide que ce sera différent. Ce soir, je vais rester éveillé, quoi qu'il en coûte.

Je fixe le plafond dans la pénombre, me concentrant de toutes mes forces pour ne pas laisser le sommeil m'emporter. Mes yeux piquent un peu, et le silence de la nuit me semble immense.

Parfois, les bruits du dehors me font sursauter, et je me demande si ce n'est pas la porte d'entrée qui s'ouvre, mais rien ne bouge. Le temps passe. C'est comme une éternité, et pourtant je tiens bon, recroquevillé sous ma couverture.