2. Exactly, we were assholes.

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𝐅𝐑𝐄𝐘𝐉𝐀 𝐌𝐀𝐑𝐘𝐁𝐄𝐓𝐇 𝐁𝐋𝐀𝐂𝐊


Enfin, seule... presque seule...

Furieusement, mes lèvres rencontrèrent les siennes. Et dans un baiser rageur, nos langues s'entremêlèrent. Une main froide passa dans mes cheveux, une autre autour de ma taille. Il stoppa notre baiser pour me porter jusqu'à son bureau où il me fit asseoir afin que je sois à sa hauteur. Avide de plus, il se dépêcha de me libérer de mes vêtements, puis recommença pour lui.

- Dépêche-toi, je t'en supplie, l'imploirai-je.

D'un geste brutal, il emprisonna mon menton dans ses longs doigts pour me forcer à visser mes yeux dans les siens.

- Je donne les ordres ici, c'est clair ?

Le glacial de ses pupilles ne faisait qu'animer de plus belle l'envie qui s'enflammait entre mes jambes, pourtant, je lui répondis :

- Oui, sir.

- Bien.

Il alla chercher un préservatif qu'il enfila sur son sexe déjà dur, et, sans prendre de précautions, me pénétra d'un seul coup. Un cri mélangeant douleur et plaisir m'échappa quand il commença ses vas-et-viens dans mon intimité brûlante. Ses mouvements étaient violents, du même feu qui m'animait. Il attrapa mes cuisses pour entrer plus profondément en moi. Dans la salle de classe, ses grognements mélangés à mes gémissements résonnaient.

- Cris mon nom, ma petite salope.

Le plaisir était beaucoup trop intense pour que je puisse prononcer ne serait-ce qu'un seul mot.

- Freyja ! ordonna-t-il.

Avec toute l'énergie qu'il me restait, je réussis à balbutier ce qu'il semblait être son nom, du moins je le supposai car il sembla satisfait quand il m'embrassa fièvreusement.

- Hmm, par Merlin, Freyja, tu me fais perdre la tête, grogna-t-il.

- Je vais jouïr, gémis-je.

Il m'enfonça plus vite, plus fort, jusqu'à ce qu'une vague de plaisir envahit tout mon corps, faisant trembler mes membres. Il arriva vite après moi, habituée par son grognement rauque lorsqu'il jouissait. Vidés de toute énergie, lui comme moi, son corps nu s'écroula sur le mien. Son souffle froid faisant frissonner ma peau, il embrassait mon cou.

- T'es à moi, compris Black ?

Il se retira de ma féminité et jeta le préservatif dans sa poubelle de bureau. Son regard sombre se vissa dans le mien, et en voyant mon mutisme, sa main veineuse s'accrocha à mon cou.

- Compris ? tonna-t-il.

Un sourire traversa mon visage, je m'approchai de ses lèvres.

- Je n'appartiens à personne, sir Tom Riddle.

Il plaqua sa bouche à la mienne et dévora mes lèvres, mon cou toujours étranglé par sa main.

- Et bien tu feras une exception pour ton professeur, ordonna Tom.

Sa main quitta mon cou, et mon professeur se rhabilla. Je croisa mes jambes en tailleur sur son bureau, admirant chacun de ses mouvements. Du haut de ses 22 ans, Tom était un professeur de Défense contre les Forces du Mal magnifique, autant en classe... qu'au lit. Il arrangea ses courtes mèches brunes et m'adressa un regard.

- Arrête donc de m'observer et habille-toi, j'ai cours.

Non sans rouler des yeux face à sa froideur, je m'exécutai.

- Bien, constata-t-il en le voyant enfin dans mon uniforme, je suis le seul à pouvoir te voir sans ces vêtements.

Je l'embrassa une dernière fois et me dirigea vers la porte.

- Au revoir, Tom, lui soufflai-je avant de la claquer.


[...]


- Vous êtes en retard, Mme Black.

- Et vous êtes perspicace, professeure McGonagall.

Mon maquillage arrangé, mes cheveux coiffés et mon uniforme repassé, comme si je ne venais pas de sortir d'une partie de jambes en l'air, je rejoins mon bureau sous le regard hautain de ma professeure.

- C'est bon, je m'excuse ! lâchai-je son attention sévère encore braquée sur moi

Je détournai le regard mais croisai inconsciemment celui de Mattheo Riddle et de son sourire narquois, pourtant, son expression s'estompa rapidement par deux pupilles furieuses, braquées sur mon cou. L'ignorant royalement, je levai les yeux au ciel et sortis mes affaires de mon sac à bandoulière.

- T'étais avec... tu-sais-qui ? me demanda Pansy avec un regard entendu.

Parmi l'ensemble de mes amis, Pansy était la seule qui connaissait ma relation avec Tom.

- Comment tu sais ? demandai-je, la fixant avec des yeux globuleux.

Après chaque passage dans la classe de Riddle, je m'assurais de redevenir présentable en public.
Elle désigna du menton mon cou avec un sourire en coin. Nerveusement, je fouillai mon sac en recherche de mon miroir de poche et inspectai ma peau dans le reflet.

- Bordel de merde.

Une trace violacée marquait la peau blanche de mon cou. Seigneur...

- Harris, appelai-je une camarade de classe, une main plaquée sur mon cou, passe-moi ton écharpe.

- Pourquoi je ferais ça ? demanda hautainement cette idiote de rousse.

- Parce que t'as de la chance qu'elle te parle déjà, sale Sang-de-Bourbe, intervint Draco. Passe-lui ta putain d'écharpe maintenant.

Son expression hautaine s'effaça aussi rapidement qu'elle était venue, et la Serpentard baissa les yeux pour obéir au regard dédaigneux de Draco, j'enfilai le tissu noir et remerciai le blondinet, qui m'adressa en guise de réponse un clin d'œil.
C'était comme ça à Poudlard, votre rang  dans la société définissait votre droit à hausser le ton, spécialement chez les Serpentards. Les garçons, Pansy et moi étions la crème de la haute-société ici, alors tous nous devait respect et obéissance.

Exactement, nous étions des connards.










REIGN OF LIES || Freyja Black x Mattheo RiddleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant