REIGN OF LIES || Freyja Black x Mattheo Riddle

EPILOGUE : Et tout est bien qui finit mal.

𝐌𝐀𝐓𝐓𝐇𝐄𝐎 𝐌𝐀𝐑𝐕𝐎𝐋𝐎 𝐑𝐈𝐃𝐃𝐋𝐄

- Pitié Riddle, je suis dé- désolé ! geignit-il en rampant à mes pieds.

Sans aucuns remords, je lui assenai un dernier coup à la mâchoire, faisant claquer sa tête contre le pavé de la tour d'orientation. Et enfin, ce porc de sixième année ne fit plus aucun mouvement, allongé contre le sol. Cet enfoiré avait insulté Freyja l'autre jour, la traitant de pute à cause de la taille de sa jupe. Je lui avais simplement rendu la pareille, non ?

- Je crois que j'ai gagné le pari Nott, raillai-je en me tournant vers mon meilleur ami.

- Putain, fais chier ! râla-t-il en farfouillant les poches de son pantalon d'uniforme. Helena, t'as pas dix balles ?

- Eh c'est pas la petite qui à parier, c'est toi mec. Je t'ai dis que ce puceau allait tomber dans les pommes au bout de deux droites.

Theodore roula les yeux aux ciels et sortit finalement de sa poche les vingts Gallions que j'avais parié. Tout en les rangeant dans mon manteau, j'adressai un clin d'œil à Hel.

- Pas un mot à Frey et Az, hein ?

La gamine m'adressai un clin d'œil à son tour et hocha la tête, arrivée désormais en deuxième année, elle avait poussé depuis l'année dernière : son carré noir s'était transformé en de beaux cheveux lisses ébènes et elle avait grandie d'au moins une tête. De plus, elle avait gagné en assurance et en répondant. Et bordel ce qu'elle ressemblait désormais à Frey, c'était troublant. 

- Frey et Az, quoi ? intervint une voix derrière moi.

Et merde.

Je me retournai et découvris les courbes fines de Freyja s'avancer vers moi. Un sourire narquois naquit au coin de mes lèvres devant son regard assassin, celui qui la rendait incroyablement sexy. Ma copine, cependant, avait très peu changé depuis l'année dernière, elle, cette force de la nature, était restée le canon de beauté qui me faisait mettre à genoux toutes les nuits, avec plaisir en plus.

- Par Merlin Mattheo, ne me dis pas que t'as défoncé ce sixième année en face d'Hel.

- Bon, et bah, c'est mieux que je me taise.

Elle du lever le menton pour visser sa paire d'yeux verts furieux dans les miens, et finalement, après quelques secondes à me dévisager intensément, Freyja plaqua violemment ses lèvres contre les miennes.

- On est de trop Hel ! s'alarma Theo derrière nous. On se casse avec le corps, vite avant qu'ils se mettent à poil !

J'entendis Freyja rire contre ma bouche, tandis que Theodore, le corps inconscient de l'élève sur le dos, pris ses jambes à son cou accompagné de la petite. Avec passion, ma main sur sa joue afin d'approfondir notre baiser, sa langue s'entremêla avec la mienne dans une danse à laquelle j'avais pris goût. Et si un putain de coup ne venait pas de me frapper l'arrière du crâne, j'aurais été prêt à continuer.

- Aïe, bordel ! pestai-je.

Agacé d'avoir été coupé en plein milieu, je me retournai, et découvris un hibou noir voler devant moi, une lettre au bec. Un frisson me parcouru l'échine, pas à cause du hibou non, mais à cause du sceau collé à l'ouverture de la lettre. 

Une tête de mort, au milieu d'écriture latine, ça ne voulait dire qu'une seule et unique chose.

- Fais chier, souffla la brunette derrière moi.

D'un coup sec, j'arrachai la lettre de l'oiseau qui déguerpit aussi vite qu'il était venu. Et avant d'ouvrir cette lettre du diable, je m'allumai une clope en fixant les écritures à l'encre noire : "Pour : Mattheo Marvolo Riddle, Poudlard" ; "De : Manoir de la Sombre Famille des Riddle".

- Tu veux que je l'ouvre, mon ange ? demanda Freyja, son souffle chaud caressant la peau de mon cou.

- C'est bon, merci.

Je brisa le sceau de cire rouge, ouvris lentement le battant de l'enveloppe, et enfin en extirpai le contenu. Un simple carte, presque vierge, presque, si l'on faisait abstraction de la phrase qui faisait ressurgir les plus profonds de mes cauchemars, la phrase qui signait la fin de notre quotidien paisible de notre dernière année à Poudlard.

"La guerre arrive, et tu seras à mes côtés fils, que tu le veuilles ou non."