𝐅𝐑𝐄𝐘𝐉𝐀 𝐌𝐀𝐑𝐘𝐁𝐄𝐓𝐇 𝐁𝐋𝐀𝐂𝐊
- Prête ? me demanda Azrael en coupant le contact du moteur.
A travers la vitre, j'observai derrière la grille en fer forgé, le manoir de mon enfance se dresser... Les lierres anciens s'enroulaient autour des barreaux, témoignant du temps qui s'était écoulé depuis notre départ difficile.
- Je crois que je n'ai pas vraiment le choix, soufflai-je en ouvrant la portière.
Le vent fit ondulé mes boucles noir dans mon dos, Azrael m'imitai et vint faire face à la grille rouillée, grinçant sous le souffle glacé. Les jardins autrefois luxueux avaient été envahis par une végétation sauvage, me donnant une nausée affreusement nostalgique des souvenirs de mes parents, Azrael et moi jouant ensemble. Mes amis, tous réunis pour l'occasion nous regardèrent avec attention, je savais que tant qu'il serait là, les fantômes de mes cauchemars ne prendrait pas vie au coin d'un couloir.
- Quand faut y aller, lâcha Az.
Il s'approcha de la grille et fouilla ses poches pour en sortir la clé qui renfermait les secrets de la maison, mon frère la tourna dans la serrure, et dans un cliquetis morbide, les portes s'ouvrirent. Nous fûmes les premiers à passer le seuil pour nous diriger jusqu'à notre ancienne demeure. Et à mesure que nous approchions sur les sentiers pavés désormais recouverts de mousse, je découvris sous le brouillard l'effet que le temps avait eu : les fenêtres, jadis toujours illuminées par une lueur joyeuse, étaient maintenant voilées, certaines brisées, les tourelles effleurant le ciel, se déployaient comme des doigts de spectre et le domaine, autrefois vibrant de vie, résonnait aujourd'hui du silence funèbre qui s'était installé après la mort de nos parents.
- Tu veux ouvrir la porte ? me demanda Azrael lorsque nous arrivâmes devant la grande porte en bois, craquelée de toute part.
J'hochai la tête et glissai ma main autour de la poignet, je le tournai et enfin, poussai les portes, une poussière épaisse embua immédiatement ma vision. Etouffant ma quinte de toux sous mon écharpe, je plissai les yeux pour reconnaître ce qui autrefois était mon endroit préféré. L'entrée était encombrée de débris de bois, de cartons bien ficelés oubliés au départ, et les tapisseries se déchirait tel mon cœur à la vue lugubre de la maison de mes parents.
- On dirait un repaire de junkie... souffla Azrael, ayant la même boule au ventre que moi.
- Allez, me repris-je. On a du boulot, faites des groupes de deux.
Je me mis avec Azrael, Mattheo avec Theodore, Pansy avec Draco et Enzo avec Blaise.
- Bien, maintenant on va se séparez chacun dans le manoir, l'objectif est de trouver le plus de choses qui pourrait être en rapport avec Voldemort, mon père et l'Horcruxe.
- Un hor- quoi ? bredouilla Enzo.
- Un Horcruxe, répondit Mattheo. C'est un objet utilisé pour cacher une partie de l'âme d'un sorcier, mon père en a caché plusieurs dans le pays.
- Est-ce que tu aurais plus d'informations sur celui qu'on recherche Mattheo ? demandai-je.
- C'est le médaillon de Salazar Serpentard que ton père avait la mission de retrouver, mais c'est tout ce que je sais, désolé princesse. Dans mes souvenirs, il est en or avec un serpent en pierre verte dessiné.
- C'est déjà bien, on se retrouve à midi dans le hall. N'oubliez pas, récupérez tout ce qui pourrait être intéressant !
Sur ces mots, chaque groupes se dispersèrent dans différentes parties de la maison. Azrael et moi commençâmes à arpenter l'aile nord, dévoilant toutes les traces de notre passé dont nos portraits familiaux qui semblaient observer avec tristesse les visiteurs que nous étions devenus. Les marches du grand escalier ne faisait plus résonner nos rires d'enfants, mais seulement un grincement sinistre.
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REIGN OF LIES || Freyja Black x Mattheo Riddle
Fanfic"Trois mots, et je te donnerais le monde, Freyja, murmure-t-il contre ma bouche. La lune, les putains d'étoile. Trois mots, et tout ce que tu souhaiteras sera à toi. Je serais à toi." Always pure. Never anything less. She's from the Noble and Most A...