𝕄𝕒𝕣𝕒𝕦𝕕𝕖𝕦𝕣𝕤 𝔼𝕣𝕒
❝- 𝐓𝐮 𝐭𝐞 𝐝é𝐠𝐨𝐧𝐟𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐥𝐚𝐜𝐤 ?
- 𝐉𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬.❞
Ou lorsque Regulus Black accepte un pari lancé par nul autre qu'Evan Rosier.
Il a jusqu'à la finale de la coupe de quidditch pour faire tomber dans ses filets...
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ᴊᴏɴ'ᴀʀʀêᴛᴀɪᴛᴘᴀs ᴅᴇ sᴇᴅᴇᴍᴀɴᴅᴇʀᴄᴇǫᴜ'ᴇʟʟᴇᴀᴠᴀɪᴛғᴀɪᴛᴅᴇᴛʀᴀᴠᴇʀs. Depuis quand elle avait baissé sa garde et s'était laissée tomber amoureuse de Regulus Black. Parce que c'est ce qu'elle était, amoureuse d'un foutu serpentard qui ne semblait même pas s'en soucier. Jusque là, elle ne s'était jamais considérée comme quelqu'un de naïf, et même si elle avait tendance à voir le bon côté des gens avant leurs défauts, la Potter savait rester méfiante lorsqu'il le fallait.
Son histoire avec Alexander Abbot avait renforcé cette méfiance, enfin, jusqu'à ce que le jeune Black ne démolisse ses murs avec une foutue matraque. Jo ne l'avait pas vu venir, ses sentiments pour le garçon s'étaient insinués sous sa peau sans qu'elle ne s'en rende compte. Et avant qu'elle n'en prenne conscience, elle passait de l'ignorer en essayant d'oublier la nuit qu'ils avaient passé ensemble, à le chercher du regard dès que quelqu'un la faisait rire pour voir s'il souriait aussi.
Est-ce que ça faisait d'elle une idiote ? Définitivement. Surtout lorsqu'aimer l'un des frères Black semblait si difficile et épuisant. Ils étaient tout sauf du genre à communiquer, et encore moins à exprimer réellement ce qu'ils ressentaient.
"Qui a dit que je n'avais pas aimé l'embrasser ? "
Jo ne savait pas comment l'interpréter. Elle n'avait aucune idée de s'il disait la vérité ou si son ego blessé l'avait poussé à essayer de la blesser en retour. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle devait parler à Mary. Elle voulait lui parler et arranger les choses, lui demander pardon et la supplier de ne pas lui en vouloir. Elle se sentait égoïste et illégitime de lui demander pardon. Surtout pour quelque chose qu'elle ne comprenait pas elle-même.
Essoufflée d'avoir monté autant d'escaliers, Joséphine fut soulagée de voir la personne qu'elle cherchait à l'autre bout du couloir. Les cheveux de Mary encerclaient ses pommettes rougies par le froid des murs, tandis que ses doigts enveloppés dans des mitaines, tournaient les pages de son livre à intervalles égales.
- Salut, fit-elle doucement en s'asseyant sur le rebord de fenêtre à côté d'elle.
En entendant la voix de Jo, l'afro-écossaise ne leva même pas le nez de son bouquin. Elle sentait son amie remuer nerveusement et porter ses doigts glacés à ses lèvres, mâchouillant distraitement les petites peaux qui en dépassaient.
- Bonjour, répondit-elle sans détourner le regard du paragraphe qu'elle faisait semblant de lire. Elle avait beau essayer, ses yeux retournaient sans cesse au début de la même phrase.
