• Chapitre 25 •

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Après ce trop plein de sensations, je suis passée en pilote automatique

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Après ce trop plein de sensations, je suis passée en pilote automatique. Je ne vois pas ce que je peux faire de plus. Parler ? À quoi bon ? Des tas de questions tournent dans mon esprit, mais je suis incapable de les formuler à voix haute. Fuir ? Je ne suis pas sûre d'en avoir encore l'envie, ni même la force. Maintenir le contact ? Cela me terrifie. Obéir et suivre aveuglément me semble être la meilleure solution. Après tout, c'est Victor qui m'a embrassé cette fois et c'est à lui de percer l'abcès. Et si il ne le fait pas ? Qu'est-ce que cela fait de nous ? Vais-je devoir mettre le pilote automatique constamment ?

Fébrile, je fixe l'horizon, là où le toit des bâtiments se confond avec la noirceur du ciel. Les bruits de la soirée qui continuent s'entendent jusqu'ici et se mélangent à la voix de Victor, qui discute avec un ami. Je l'attends pour que nous puissions partir. Je serre les pans de ma veste contre moi, plus comme un bouclier que pour me protéger du froid. J'ai prévenu Chana de mon départ. Elle m'a lancé un regard entendu, mais je ne sais pas entendue de quoi. Je suppose qu'elle a vu notre baiser. De toute façon, tout le bar à du voir notre baiser. J'en ressens une certaine culpabilité et une certaine honte. Ce genre de moment ne devrait-il pas être intime ?

– Bonne soirée, Travis !

– Ouais, toi aussi. On se voit lundi.

Je me tourne en direction de Victor. Il frappe dans la main de son ami, puis ils se prennent dans les bras, avant que mon coloc ne se dirige vers moi. Mon regard croise celui du dit Travis. Il me sourit poliment et m'adresse un signe de tête. Je lui rends tellement discrètement que je ne suis pas sûre qu'il le voit.

Travis et Victor doivent avoir l'habitude de faire des ravages dans ce bar. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il doit avoir un peu remplacer mon frère dans la vie de Victor, maintenant qu'il est en couple. Il doit être son ami de sorties, mais surtout son acolyte de drague. Victor et lui dégagent la même chose, tout en étant totalement opposé. Ils ont de magnifiques sourires et un charisme impressionnant. Cependant, Travis a un style plus street, avec ses vêtements baggy, ses boucles d'oreilles, son bouc et ses cheveux crépus dressés sur sa tête et rasés sur les côtés.

– On y va ?

J'acquiesce alors que Victor ne s'arrête pas pour attendre ma réponse. Je continue de fixer Travis qui retourne dans le bar et, avant même que je n'ai le temps de penser mes mots, je dis :

InconcevableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant