• Chapitre 19 •

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 Les nuits ne sont plus aussi reposantes qu'elles l'étaient jusqu'à présent

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 Les nuits ne sont plus aussi reposantes qu'elles l'étaient jusqu'à présent. C'est comme si j'étais en crise de panique latente, ce qui induit forcément des insomnies. Je me referme un peu plus, chaque jour, ou plutôt chaque nuit, dans mon univers. J'essaye d'éviter Victor, mais surtout, j'essaye d'oublier ce qu'il me fait ressentir. Je ne veux pas refaire la même erreur et par la même occasion foutre mon avenir en l'air. Une nouvelle pulsion de ce genre impliquerait forcément que Victor me chasse de chez lui. Plus d'appartement, plus de Toulouse. Plus de Toulouse, plus d'études. Plus d'études, beaucoup de questions de ma famille et surtout de Luke. Si Luke sait pour Victor et moi, Luke me tue. La calcule est vite fait.

Allongée sur mon lit, les jambes en l'air, calées contre le mur, je fixe le plafond comme si les réponses à mes questions existentielles allaient s'y dessiner. Les jeux vidéos, le dessin : aujourd'hui, ça ne me fait pas tant envie que ça. Je me sens vide et une étrange sensation de culpabilité me colle à la peau. Alors, plutôt que de m'occuper l'esprit, j'attends que ça passe, seulement j'ai fini par perdre le fil du temps. Seul les ronflements de Teddy me rappellent que s'il est encore là, c'est que Victor n'est toujours pas rentré du travail. Il n'est donc pas si tard. Et, heureusement, car ce soir, c'est soirée Netflix et Pizza. Ce qui implique forcément que je passe du temps avec mon coloc ; j'aimerai éviter. Je me vois mal lui dire que je n'ai pas envie d'être avec lui, pourtant c'est la vérité et la seule excuse qui me vienne. J'en viens à espérer que Victor ne rentre pas ce soir. Avec un peu de chance, lui aussi essaye de m'éviter.

Je soupire :

– J'aurais du rentrer à Blessac...

J'attrape mon portable posé au dessus de ma tête, enfin décidée à arrêter de me lamenter. Il faut que je poste sur Instagram le dessin du nouveau personnage que j'ai réalisé avec l'aide de Chana : la princesse Filipendula. Elle doit encore me dire si elle approuve ce prénom et son histoire que j'ai enfin réussi à développer. Je suis plutôt fière de ce travail, mais peut-être que je devrais encore la perfectionner un peu plus.

Et, avec un peu de chance, Victor m'aura envoyé un message pour me dire qu'il est occupé.

En déverrouillant mon téléphone, je me rends compte que j'ai bien deux messages, mais aucun n'est de Victor. C'est justement Chana et un autre d'un numéro inconnu. Un petit nœud de stress se forme dans mon estomac et, malgré la curiosité, j'ouvre le message de ma camarade en premier.

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