• Chapitre 3 •

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Nous y voilà ! L'été touche à sa fin, ma rentrée est dans une semaine, cinq jours plus précisément et mon emménagement à Toulouse est imminent

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Nous y voilà ! L'été touche à sa fin, ma rentrée est dans une semaine, cinq jours plus précisément et mon emménagement à Toulouse est imminent. Dire que je suis terrifiée serait un euphémisme. J'ai envie de commencer cette nouvelle vie. J'ai envie de découvrir un autre monde, loin de ma zone de confort et plus proche de ma passion, de mes rêves. Seulement, j'ai bien peur que cette zone de confort ne finisse par me manquer, alors qu'il sera déjà trop tard pour y retourner.

Après quatre heures à regarder les paysages défilaient et m'émerveiller de toutes leurs différences, la voiture chargée de Luke finit par ralentir. Cela fait quelques minutes maintenant que la verdure a laissé place au béton de la rocade et maintenant à celui des immeubles. Les feux tricolores s'enchaînent, me laissant découvrir une nouvelle partie de la ville. Dans sa caisse posée à mes côtés, Teddy est toujours endormi.

– Stop !

Le crie de ma mère, assise à l'avant en guise de copilote, vient couvrir le dernier album de Paramore qui joue dans mes oreilles. Elle me sort de ma contemplation. J'enlève un écouteur.

– C'est là !

– Là où ? Il y a des immeubles partout, maman.

Pour la énième fois, voilà que Luke et maman se disputent, raison pour laquelle j'ai fini par me couper d'eux avec ma musique. Elle n'est visiblement pas très douée avec les indications et mon frère, lui, n'est clairement pas patient.

– Là devant sûrement. Ton GPS me dit qu'on est arrivé.

En regardant tout autour de nous pour trouver l'adresse de Victor, je ne peux m'empêcher de la corriger :

– Google Maps.

– Maman, je vais où ? Je ne peux pas rester arrêté au milieu de la route, le feu va passer au vert.

Elle panique. Elle agrandit, puis rétrécit la carte, recommence encore deux fois et finit par laisser le téléphone tomber sur ses genoux en soufflant.

– Je n'en sais rien, Luke. Gare-toi sur le parking du supermarché et on va chercher.

– Sinon, tu peux aussi appeler Victor.

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