A Summer to Learn your Darkness

13/ Enfermée 🍁

Annabella

Je suis dans une chambre. Il fait noir. J'entends du bruits, devant ma porte. J'essaye de bouger mais je n'y arrive pas. C'est comme si je suis attaché au lit. Je ne sais pas où je suis, je commence à paniqué. Je bouge dans tous les sens mais je suis toujours bloqué, j'essaye de crié mais aucun son ne sors de ma bouche. Soudain j'entends un grincement. La porte s'ouvre lentement. Je perçois à travers l'obscurité une ombre se glisser à l'intérieur. J'ai peur. Je vois l'ombre s'approcher de plus en plus de moi. Cette personne a une capuche qui cache son visage dans l'ombre. Soudain je vois quelque-chose se refléter dans le noir.

Un couteau.

Je me débats de toutes mes forces, mais rien n'y fait. Je vois la personne se pencher sur moi avec horreur. Mon cœur s'arrête quand je vois son visage.

Des yeux d'un noir profonds, que je ne connais que trop bien.

Impossible.

Je ne sais combien de temps on reste à se fixer, le couteau toujours dans sa main. Puis tous à coup ses yeux changent de couleur et deviennent d'un bleu glacial.

Un bleu glacial que j'ai déjà vu quelque part.

Un rictus mauvais se dessine sur sa bouche, quand il commence à approcher le couteau de ma gorge. Je suis paralysé. Je sens la lame froide entrer en contact avec ma peau...

Je me redresse d'un coup. Mes cheveux collé sur mon front à cause de la sueur.

C'était un cauchemar.

Ce n'était qu'un cauchemar.

Un putain de cauchemar.

Il doit être encore tôt, au vu de la lumière encore faible qui éclaire la chambre dans laquelle je suis. J'ai dormi chez lui. Enfin, chez eux. Après vérification, je suis encore vivante et je n'ai rien de plus (ou plutôt rien de moins), tous est comme hier soir quand j'ai fais l'inspection de la chambre ou il m'a enfermé. Bien sur la fenêtre est condamnée, j'aurais pu m'échapper en la brisant avec la petite table de nuit qui se trouve à côté du lit, mais le bruit aurait inévitablement alarmé quelqu'un, et je n'aurai pas donné cher de ma peau.

Mes parents me répétais h24 de ne pas parler à des inconnus, de ne pas monter dans la voiture d'un inconnu, de ne pas aller chez un inconnu.

Mais la je pense que j'ai pulvériser 18 ans de recommandation parentale en seulement quelques jours.

Ça devrais être inscrit dans le livre des records.

Mes pensées se tournent évidemment vers mes parents, mon frère. Ils doivent être fou d'inquiétude. Je sens mes yeux me piquer en pensant à eux, mais je me retiens, je ne sais si il compte me donner à manger ou à boire, alors autant ne pas gaspiller de l'eau en pleurant, on ne sais jamais hein.

Je me lève, observant la chambre. C'est à la limite du confort, pourtant ce n'ai ni agréable ni désagréable....je ne sais pas comment définir ça. Elle est composé d'un lit tous simple, d'une table de chevet en bois, et d'un placard que j'ai trouver rempli avec des habits d'homme, tous noir. Il y'a également une autre pièce, une petit salle de bain avec douche à l'italienne et mini lavabo (c'est à peine si j'arrive à tenir dedans). Après avoir fait le tour de la chambre, je me dirige vers la porte. A mon grand étonnement, elle n'est pas verrouillée. Je fait passer ma tête et regarde à droite et à gauche, comme une voleuse qui ne voudrait pas ce faire prendre.