9/ Nuit à l'hôtel 🍁

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Et je sais au fond de moi qu'il n'y aura pas de retour en arrière possible.......











Voilà bientôt 4 jours qu'il roule non-stop. Nous avons traverser l'Oklahoma, l'Arkansas et d'après ce que j'ai pu apercevoir sur les panneaux routiers, nous sommes dans le Tennesses.

Oui mais vous me dites "mais Anna tu a du croiser des gens et tu aurais pus leur demander de l'aide et t'échapper", bah oui mais non, on ne s'arrêtait que pour "bouffer" et "pioncer" comme dit l'autre, alors forcément je n'ai pas croiser grand monde que j'aurais pu aborder.

Au fils des jours les paysages on changer, de lieux désertique au lieux plus fréquenter, de petites bourgades en grandes ville, de quartiers où la pauvreté se rencontre a chaque coin de rue au quartiers huppés de la parfaite famille américaine.

La nuit commence à tomber, une nuit d'été chaude, sèche, à l'image du climat du Tennessee. Nous traversons une ville, mon regard ère a travers ma fenêtre,les passants flânent dans les rues, parfois seul, parfois non, profitant de leur vacances, et de ceux qu'il aiment.
Je me perd dans mes pensée, me disant que je pourrait être l'une d'entre eux, à me chamailler avec mon frère, pendant que mes parents admirerais les prouesses architectural de la ville.

Je pense que vous le savez déjà, mais rester longtemps assise dans une voiture est, en plus d'être ennuyant, super crevant, surtout si l'on cogite des pensée déprimante.

J'ai même oublier le son de ma voix, tellement que je n'ai pas parler durant,
J'ai pourtant poser quelques questions qui n'ont eu pour réponse que le silence, ce qui m'a vite découragée, parce que oui je suis une vrai pipelette mais quand même pas jusqu'à parler toute seul dans le vide comme une folle.

Ducoup je sais même plus si mes cordes vocales fonctionnent encore.

Sans rajouté que je n'ai aucune foutue idée d'où nous sommes, et que ce n'ai pas avec la pierre tombale qui me sert de chauffeur que je vais savoir.

Il 21h et je suis limite entrain de m'endormir avec la joue complètement ratatiner contre ma vitre.

Je le vois du coin de l'œil mettre le GPS, après quelques minutes à tournée en rond, il s'arrête sur le parking d'un Motel, qui paraît correct de l'extérieur.
Quelque voiture son aussi garées par ci par là.

Je dois vous avouez que je suis méga contente de redormir enfin dans un lit, parce que les banquettes de voiture c'est pas très confortables pour dormir, et que passer 3 nuit d'affiler dessus n'est pas la chose la plus agréable que j'ai testé.

Ducoup je saute carrément moi la première dehors, mes jambes toutes engourdis me remercient, les pauvres.

Il sort à son tour et se dirige vers l'entrée du Motel, il n'a même plus besoin de dire que je dois le suivre, je m'exécute toute seule.

Bon chien.

Bonne chienne, en l'occurrence.

Saloperie de conscience.

Je ne m'attendais pas non plus a un hôtel 5 étoiles, mais quand même le minimum, et bien non, pas ce soir.

L'entrée débouche sur une sorte de hall, dégueulasse, mais vraiment, des cannettes de bières, traîne partout, des seringues de vous savez quoi, l'odeur d'urine est écœurante.

Passer le petit hall, il se dirige vers un mec, plutôt jeune qui se tient appuyer contre le mur en face de nous, le "gérant " apparemment.

- Je veux une chambre, dit-il de sa voix rocailleuse, à l'intention du mec.

A Summer to Learn your Darkness Où les histoires vivent. Découvrez maintenant