- Hé ben, j'adore Dominique, il est trop fort, commente Sasha en s'étirant.
- Ouais.
- C'est quelle heures ?
Je lance un coup d'œil à la vielle horloge accroché au mur dont la tapisserie s'effrite.
- Il est 22 heure 15.
- Merde, jure t'il tous bas, je vais devoir te ramener dans ta chambre.
- Ce n'est pas ma chambre.
Et bientôt je n'aurai plus à y rester.
Je me lève à sa suite et grimpe les escaliers, il pénétre alors dans la chambre, et juste avant de le faire moi aussi, je tends mon bras vers la porte d'en face et subtilise la clé qui se trouve dans la serrure, ni vu ni connu. Je la glisse dans la ceinture de mon short et entre à mon tour. D'après ce que j'ai pu remarquer cette maison est ancienne, et les maisons anciennes on toute les même serrures, ça je le sais car chez mes grands-parents c'est comme ça, j'espère qu'ici c'est pareil.
Je ne sais pas à qui appartient la chambre d'en face, mais je croise les doigts pour qu'il ne remarque pas la disparition de sa clé.
- Merci pour le film, c'était cool.
- Content que ça t'est plu, me dit-il en souriant, bonne nuit.
- Ouais...bonne nuit.
Puis il referme la porte, mais je reste figé au milieu de le pièce.
***Une heure plus tard, j'attends sur mon lit, tripotant la clé entre mes doigts. Je pense que j'ai attendu suffisamment longtemps pour qu'il soit rentré dans sa chambre et endormi. Je m'approche alors de la porte et guette le moindre bruit.
Tous est silencieux.
Est-ce que je dois le faire ? Et si je me fais prendre, c'en est fini de moi...
Allez cocotte, qui ne tente rien n'a rien, tu mourras en tentant de te libéré, c'est toujours mieux que de mourir à cause de ton insolence.
Forte de ces paroles adressés a moi même, j'enfonce délicatement la clé dans la serrure et la tourne.
Clic.
La porte s'ouvre. Je sors doucement et descends les escaliers à pas de loup. Mon cœur bat à tous rompre. Arriver en bas je me dirige alors vers le meuble de tous à l'heure où j'ai fait une trouvaille très bénéfique.
Mon téléphone.
Je l'ai reconnu grâce à sa coque ou une photo de moi Angie et Aeron est imprimer.
Je le fourre dans ma poche et hésite à prendre ce qu'il y'a à côté.
Un flingue.
Et puis zut.
Pas que je voudrais l'utiliser et tuer quelqu'un mais on sait jamais. Je le prends et referme le tiroir. Donc maintenant selon le plan, je dois sortir. Je me dirige alors vers la porte quand je voie les verrous de celle ci bouger.
Oh putain quelqu'un est entrain de rentrer.
Je fais demi-tour le plus vite possible, et cour vers les escaliers, j'entends la porte s'ouvrir. J'ai peur qu'en montant, les escaliers fassent trop de bruit et que la personne, sûrement Zack, me voit. Je continue et me réfugie derrière les escaliers. Mon cœur bat tellement fort que je suis persuadé qu'il va l'entendre. D'où je suis, je ne peux voir le salon, et j'espère que l'inverse est aussi le cas. Me ratatinant le plus possible contre le mur, j'entends les pas se rapprocher.
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A Summer to Learn your Darkness
Random𝑷𝒖𝒊𝒔 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒎𝒖𝒓𝒎𝒖𝒓𝒂 𝒄𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒕𝒔 à 𝒔𝒐𝒏 𝒐𝒓𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒂𝒓𝒂î𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒐𝒃𝒔𝒄𝒖𝒓𝒊𝒕é: 《𝑸𝒖𝒂𝒏𝒅 à 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒍𝒖𝒎𝒊è𝒓𝒆 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒎𝒂𝒏𝒒𝒖𝒆 𝒂𝒖 𝒇𝒐𝒏𝒅 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒏 𝒄œ𝒖𝒓, 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅...