Dimanche 14 Mai
-Elina-
Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvraient, j'emboitais le pas à mon
frère. Vu qu'il était propriétaire de cet immeuble, il n'avait pas eut de mal à me trouver un logement lorsque j'en avais eut le besoin et je l'en remerciais. C'était compliqué pour moi en ce moment et il le savait. Vous en apprendrez plus au fil du temps, vous inquiétez pas.J'avais tellement hâte de découvrir ma nouvelle maison ! C'était une colocation alors j'espérais que mon coloc' soit sympa. Je n'avais aucune information sur lui, même pas son prénom. Je savais seulement qu'il enchaînait les colocations et en général ce n'était pas vraiment bon signe.
- Faut que je te prévienne par contre, c'est un garçon donc...comment te dire que l'appartement doit pas être dans un très bon état...Même si je fais attention, il est têtu...
Moi aussi j'étais têtu. C'était déjà un mauvais point.
- Et sinon c'est quoi son petit nom à mon colocataire ?
- Pablo, il s'appelle Pablo.
- Quoi, comme Pablo Gavi genre ?
J'étais une grande fane de foot et il fallait toujours que je fasse des références aux joueurs. C'était devenue une manie chez moi qui saoulait un peu mes proches parfois. Surtout lorsqu'ils jouaient dans mon club de cœur, le seul et unique Barça. En tout cas je croisais les doigts pour que ce ne soit pas réellement lui parce que vu sa réputation de tombeur...mon dieu j'imaginais même pas l'ambiance. Mais il y avait très peu de chance et mon frère m'aurait prévenu donc je ne me faisais pas de soucis. Je faisais confiance à Alvaro. Il était mon jumeau, il ne pourrait pas me faire ça. J'espérais.
- Ouaip-
- Tu crois qu'il va bien m'aimer ? Enfin, non pas que j'en ait quelque chose à foutre de lui plaire mais ce serait mieux qu'on s'entende bien tu trouv-
- Éli' arrête tu me stress. Tu parles trop, t'es trop stressé et tu imprègnes l'air de ton stress, c'est bon pour personne.
Mon frère était du genre comme ça. Il voulait tout le temps faire bien et tout le temps donner des conseils. Même sur des choses dont il n'avait aucune idée et qui ne le concernaient pas du tout. Là pour le coup, j'en avais bien besoin. Je m'arrêtais alors un coup pour respirer un peu d'air frais.
- Oui il va bien t'aimer, il y a pas de raison pour que ça se passe mal enfin !
Il parlait tour le temps comme ça. On aurait dit un bourgeois. Au fil du temps, j'avais finit par m'y habituer et trouvais ça très drôle.
- C'est cool que tu m'aides en tout cas...
- De rien Élina, t'es ma sœur, c'est normal. Et papa et maman-
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Volver a vivir
RandomUne simple colocation peut t-elle changé toute une vie ? Elle en est la preuve. En emménageant dans cet appartement Elina n'aurait jamais cru ce qui allait se passer ensuite. Encore moins si on lui avait dit qui était son colocataire. Elina est pl...