Une simple colocation peut t-elle changé toute une vie ? Elle en est la preuve. En emménageant dans cet appartement Elina n'aurait jamais cru ce qui allait se passer ensuite. Encore moins si on lui avait dit qui était son colocataire.
Elina est pl...
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-Elina-
Rien ne s'était passé avec Pablo depuis ce fameux soir. C'était mieux comme ça. Je regrettais énormément. Léandre me trompait, certes, mais je n'étais pas obligé d'agir de la même manière que lui. Le lendemain on avait continuer de se détester, on savait parfaitement qu'on était bourré quand on s'était embrassé et cela n'allait pas recommencer.
Donc, à part ma relation avec Léandre, ma vie allait plutôt bien en ce moment. Léandre...je ne voulais même pas y penser. Rien que son image me faisait monter quelque chose dans la gorge que je ne laisserai pas sortir. Je ne lui avais pas dit que j'étais au courant pour cette fille, j'attendais de voir jusqu'où il pouvait faire semblant.
Aujourd'hui, j'avais promis à Pablo de venir à son match de ce soir pour une fois. Est ce qu'on c'était engueuler parce que j'avais d'abord dit non ? Oui. Puis je m'étais rendu compte qu'on parlait d'un match du Barça en jouant à la copine de Pablo Gavi, alors j'avais accepter. Peut-être que je commençais à trouver ça marrant. Mais seulement marrant, rien de plus.
Enfin bon, c'était seulement pour ça que je portais un maillot du Barça avec écrit Gavi et un numéro six derrière. Normalement, je portais le maillot de Messi parce que je vivais dans le déni de son départ ou le numéro des joueurs dont j'avais le maillot mais pas celui de Pablo. Hélas, j'étais obligé actuellement. Je ne pouvais pas me pointer avec un maillot floquer Ferran Torres alors que j'étais censé être la copine de Pablo. Paola, qui était la copine du numéro sept, me tuerait.
Je me regardais une dernière fois dans le miroir lorsque Pablo rentrait dans ma chambre sans prévenir.
- T'aurais pût toquer !
- Et rater l'occasion d'avoir une vue incroyable ? Probablement pas !
Il y avait ça aussi, il continuait de me faire du rentre dedans pourtant il était au courant que l'embrasser avait été une énorme erreur et que j'étais bourré. Lui aussi, mais il savait ce qu'il faisait visiblement. Pas moi, j'avais vraiment trop bu ce soir là.
- Qu'est ce que tu veux ?
- Je voulais voir si mon nom était canon dans le dos de ma colocataire la plus belle du monde...Faut croire que oui !
Je levais les yeux aux ciel devant le miroir. Il le voyait et se moquait de moi. Je le voyais aussi et lui faisait un joli doigt. L'énerver était devenu ma passion, j'aimais ça plus que tout. C'était un passe temps, une distraction qui rendait ma vie plus excitante.
- Tu peux partir maintenant ?
Au contraire, il s'asseyait sur mon lit en continuant de me relooker. Son regard était déstabilisant donc je finissais par le regarder dans les yeux. Lui, ce n'était pas mes yeux qu'il regardait. Il était irréparable, sérieusement.
