Une simple colocation peut t-elle changé toute une vie ? Elle en est la preuve. En emménageant dans cet appartement Elina n'aurait jamais cru ce qui allait se passer ensuite. Encore moins si on lui avait dit qui était son colocataire.
Elina est pl...
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-Elina-
J'en avais marre. J'en avais marre d'être trimballée à droite à gauche comme une simple chose qu'on transportait. Bon, il fallait avouer que je commençais de plus en plus à supporter la présence de Pablo et cette fausse relation. Il me manquait presque quand il n'était pas là, c'était pour dire...Il était vrai qu'en ce moment on ne s'engueulait pas beaucoup. On aurait même pût dire qu'on était assez proches tous les deux. Ce qui n'était pas fait pour aider mon petit cœur à comprendre toutes ses émotions contradictoires qui l'envahissaient le pauvre ! Il était perdu, essayant d'ignorer certaines choses.
Nous étions dans la maison d'Alejandro et Jasmine. Quoi que, la limite était mince avec le mot "villa" qui aurait sans doute était plus approprié pour ce genre de chose. Mais selon ces messieurs dames, le bâtiment était assez simple. Nous n'avions sûrement pas la même définition du mot simple...
Étant assise sur les genoux de Pablo depuis maintenant plus d'une heure, je tentais de me rasseoir bien du mieux que je pouvais. Je commençais à avoir mal aux fesses.
Tandis que je bougeais légèrement sur lui, Pablo grognait et m'attrapait fermement par les hanches.
- Arrête.
Je ne comprenais pas au début. Puis je comprenais quand je sentais quelque chose qui frottait contre mon fessier.
- Et pourquoi, monsieur à un soucis d'engin peut-être ? Peut-être lui ferais je de l'effet ? T'as peur de l'avouer ? Dommage ton pénis parle à ta place mon cœur !
Pour le provoquer, je m'asseyais en plein sur la bosse visible de son pantalon et faisait comme si de rien était. On aurait put voir de la fumée sortir de ses oreilles. Je savais qu'à l'heure actuelle il avait envie de me hurler dessus mais qu'il se retenait de le faire. Sa poigne sur mes hanches me faisait parfaitement comprendre son état.
- Tu vois le problème Elina c'est que ça m'excite quand tu me provoques. Donc tu fais qu'empirer mon cas là...
- Oh...tant pis !
Je lui lançais un sourire narquois. Il me chuchotait qu'il me détestait. Qu'est ce que j'adorais le provoquer, même quand on était dans une période plutôt calme.
Seulement quelques minutes après, Ferran demandait si quelqu'un voulait aller danser. On se retrouvait presque tous sur la piste de danse. Parce que oui, il y avait encore énormément de monde à cette fête. J'en avais mal à la tête rien que d'y penser.
Pablo ne voulant pas danser tout le temps avec moi mais également avec Charlie ou d'autres, je changeais de partenaire très souvent. Je dansais d'ailleurs pendant un long moment avec l'une des personnes avec qui je m'entendais le mieux ici, Paloma.
Ces filles étaient les plus merveilleuses du monde. Lina restait toujours ma number one, évidement je l'aimais plus que tout et elle le savait même si elle était un peu jalouse parfois. J'étais franchement contente de les connaître et espérais que l'on reste copine après que toute cette supercherie avec Pablo soit enfin de l'histoire ancienne.
