Une simple colocation peut t-elle changé toute une vie ? Elle en est la preuve. En emménageant dans cet appartement Elina n'aurait jamais cru ce qui allait se passer ensuite. Encore moins si on lui avait dit qui était son colocataire.
Elina est pl...
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-Elina-
- Et voilà, j'espère que ça vous plaira, je vous souhaite bon appétit, et en espérant que vous voudrez revenir chez nous après ça !
- Merci beaucoup jeune fille !
- Tout le plaisir est pour moi monsieur.
Je leur souriais puis repartait direction le bar. La petite fille de la table que je venais de servir se retournait et je lui faisais un petit signe. Elle rigolait avant de commencer à manger.
Il n'était même pas 21h que j'avais déjà mal aux pieds et une impression de voler entre les tables. Cela se voyait que les vacances d'été approchaient pour tout le monde. J'étais fatiguée.
Et pour avoir du monde, il y en avait du monde. Le restaurant était plein à craquer. Puis alors les gamins qui hurlaient partout je commençais à en avoir marre. Puis les gens impolis, c'était les pires. Je sentais déjà que je n'allais pas tenir.
J'allais bien dormir ce soir. Enfin, ça c'était si l'autre trou du cul de footballeur de mes deux n'en faisait pas des siennes ce soir. Il n'avait pas intérêt, je pouvais être particulièrement chiante quand j'étais épuisée.
Je le détestais. Je le détestais parce qu'il était célèbre. Voilà, c'était la vérité. Mais je le détestais surtout parce qu'il jouait avec les filles et je n'aimais pas ça. C'était injuste, ce qu'il faisait. Et il me détestait. Il me détestait parce que je n'étais pas gentille avec lui, j'en avais conscience. Mais en même temps il n'avait pas fait grand chose pour que je l'estime plus que ça. C'était pas grave, on était pas obligé de bien s'entendre pour vivre en colocation. On se supportait et c'était déjà pas mal.
- Excusez moi, mademoiselle ?
J'allais voir la table d'où l'appel venait puis les conseillais sur les choix de la carte. Ils me remerciaient encore avant que je ne continu de divaguer entre les tables. Je m'arrêtais instant et repartais en soufflant. J'avais des crampes aux pieds.
Quelques minutes après, c'était Léandre qui faisait son apparition dans le restaurant. Je ne lui sautais pas dessus parce que ce n'était pas professionnel mais j'aurais aimer pouvoir le faire.
Il venait juste m'embrasser pendant que j'étais derrière le bar et me demandais une bière.
- Ça va toi sinon ?
- Hmm hmm....
Il textotait avec quelqu'un. Au fond de moi je demandais si c'était cette fameuse fille avec qui il était en boîte et qui était sûrement la même fille avec qui Lina l'avait surprit en ville l'autre jour. Je secouais la tête, voulant arrêter de me faire des fausses idées. Il avait le droit d'avoir passer une mauvaise journée et de ne pas vouloir en parler, je comprenais. Il le savait.
