Jeudi 15 Mars
-Elina-
En pleurs et détruite, je composais le numéro de Pablo. Ce dernier répondait aussitôt.
- Eli ? Ça va mon ange ? Ça s'est pas bien passé...
- Tu peux venir me chercher ? sanglotais je
- J'arrive, bouges pas. Restes en ligne avec moi, ok ?
Je souriais entre deux pleurs. Il était vraiment attentionné envers moi. J'en avais besoin maintenant plus qu'un autre jour.
Alors je restais au téléphone avec Pablo, qui tentait de calmer mes pleurs comme il pouvait et de là où il pouvait. Même loin de moi, sa voix me rassurait plus qu'une autre.
Ce soir, j'avais retrouvé mon petit frère chez mes parents. Seulement mon petit frère, avec mes parents. Et cela s'était passé exactement comme je l'avais prévu. Ça s'était mal passé.
J'avais donc était directe et avais annoncé à mes parents que je leur avais menti lorsqu'ils avaient rencontré mon copain cet été. Déjà à ce moment là, ma mère m'avait fait la réflexion que sans Pablo, je n'aurais pas fait ça. Je lui avais répondu que Pablo n'influençait en rien mes choix à ce moment là et que j'étais libre de faire ce que je voulais. C'était quand j'avais annoncé que nous étions vraiment ensemble que c'était parti en vrille. Pas entre eux et moi, entre eux cette fois seulement. Mon père avait commencé à dire que footballeur n'était pas un métier, que je devais sortir avec quelqu'un qui avait un bon travail. Je n'avais pas eut le temps de répliquer que j'étais indépendante, mais c'était ce que j'aurais dit si ma mère n'avait pas répliqué avant moi. Elle lui avait dit que c'était de sa faute si j'étais comme ça, à tout le temps me montrer les matchs.
Enfin bon, ils avaient continué de se disputer par la suite. En ayant ras le bol, j'avais tapé du poing sur la table en pleurant et était parti. Pau, que cette situation étouffait, s'était agrippé à l'une de mes jambes et ne l'avait pas lâchée.
En parlant de lui, il était en train de se réveiller alors que j'étais toujours au téléphone avec Pablo.
- Pablo ? demandait il
- Pau ? T'es là mon petit gars ?
Il cachait sa tête contre mon torse à l'entente du surnom "petit gars" sortant de la bouche de son idole. Il avait eut du mal à comprendre que Pablo Gavi et sa grande sœur étaient amoureux.
- Papa et maman ils vont plus s'aimer et ils vont aller vivre dans des maisons loin loin pas vrai ?
- Pau, ça va s'arranger j'en suis sûr.
- Elina elle est triste aussi...Peut être que tu lui manques ?
Il riait à l'autre bout du téléphone.
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Volver a vivir
RandomUne simple colocation peut t-elle changé toute une vie ? Elle en est la preuve. En emménageant dans cet appartement Elina n'aurait jamais cru ce qui allait se passer ensuite. Encore moins si on lui avait dit qui était son colocataire. Elina est pl...