Chapitre 9

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-Elina-

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-Elina-

- Comme ça ?

Je tournais sur moi même. Je portais une longue robe verte avec des paillettes. Il m'avait forcé à la mettre. Je ne voulais même pas savoir combien de zéro il y avait à son prix et pour qui elle était faite quand il l'avait acheté. Enfin, j'avais ma petite idée mais bon...

- Tu veux que je sois sincère ?

- Bah non non je veux que tu me mentes ! Bien sûre que je veux la vérité enfoiré !

- Faudra que t'arrête de m'appeler comme ça un jour.

- Jamais. Plutôt mourir.

- Bref, revenons à ton accoutrement. Vu que t'es pas ma copine je dirais que t'es sortable et si t'étais ma copine...je dirais rien.

Il mimait une bouche grande ouverte qui allait jusqu'au sol.

- Je pourrais rien dire parce que je serais sans voix.

Je ne m'étais pas attendu à ce genre de révélation. Il venait clairement de me dire que cette robe m'allait bien. Il ne l'avait pas dit clairement mais bon...il l'avait sous entendu. Étrangement, le rouge me montait aux joues.

Peut-être que j'allais bien m'amuser ce soir. Je comptais bien, après ce que j'avais découvert cet après midi. Merci Pablo d'ailleurs, heureusement qu'il était en bas de l'immeuble quand Léandre en était sortie. Ce qu'il m'avait envoyer était...choquant. Enfin, je m'y attendais depuis toutes ces semaines mais après ce qu'il m'avait dit mes doutes s'étaient évanouis.

Sauf que là...j'avais pleurer tout l'après midi. Pablo ayant comprit qu'il devait me laisser seule, il n'était rentré que depuis une heure.

Puis si je devais m'amuser...autant le faire en beauté. Ce soir j'allais sortir le grand jeu et me montrer aux bras de Pablo Gavi. Entre nous...même si je le détestais, il était plutôt bel homme. C'était pour ça qu'il était apprecié par la gente féminine. J'espérais qu'il ait des copains plutôt pas mal avec qui je pourrais finir la soirée. Je le méritait, après tout !

- Et moi ?

- T'as toujours une tête d'enfoiré...

Il tapait du pied et rouspétait.

- Elina ! J'ai été sérieux moi !

Je regardais encore son costume qui le rendait énormément beau avant de réfléchir à la tournure de ma phrase.

- T'es...étant donné que t'es pas mon copain je dirais que t'as une tête d'enfoiré, comme à ton habitude et si t'étais mon copain je te retirerais ce machin pour qu'on baise sur le champ contre le mur, ça te va comme ça ?

Je l'avais laisser sans voix. Il avait bien dit qu'il allait être sans voix, et maintenant c'était le cas. Il ne fallait pas que je lui avoue que ce costard lui allait horriblement bien, je ne pouvais pas.

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