Chapitre 25

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Dimanche 05 Novembre

Dimanche 05 Novembre

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-Pablo-

Je manquais de faire tomber le trophée que j'avais dans les mains mais le rattrapait à temps pour le poser sur le meuble de l'entrée. 

Elle était là. Dans la maison de mes parents. Je ne savais pas comment c'était possible mais elle était là. Elle était devant moi, en chaire et en os. 

- Eli...

- Je suis là Pablo...

On s'approchait tout les deux l'un de l'autre et ça allait tout de suite mieux. J'allais mieux parce qu'elle était là. Je me le répétais plusieurs fois pour en être sûr. 

J'avais envie de pleurer, mais j'étais un homme viril. Sauf que devant Elina je perdais toute  virilité et devenais l'homme le plus fragile du monde. Elle était ma faiblesse et à la fois ma force. 

Ses bras se faufilaient autour de mon cou et son front se posait sur le mien. Tous mes poils se hérissaient  sur chaque parcelle de mon corps. Elle commençait déjà à me rendre complétement dingue d'elle. Je n'arrivais toujours pas à croire qu'elle était là. Elle était devant moi. Elle avait ses bras dans mon dos. 

Vaincu, je passais à mon tour mes bras autour de sa taille. C'était à cet instant que je me rendais compte qu'elle m'avait terriblement manqué. Une partie de moi m'avait manqué, mais elle était revenue. 

- Je suis désolée d'avoir réagit comme ça...je...j'étais perdue, j'ai mal réagit...je...

- Je t'en veux pas Elina. Je comprends, vu la fin qu'à connue ta dernière relation. 

J'embrassais sa tempe. On se serrait mutuellement plus fort. Je ne voulais pas qu'elle s'en aille encore une fois.

- Je sais. Disons que il se peut que je me sois perdue dans le stade l'autre jour et que je me sois retrouvée caché dans les toilettes pendant ta conversation avec Fermin...

Mes joues rougissaient automatiquement. Elle m'avait entendu parler d'elle comme je l'avais fait et purée ça me soulageait d'un poids de ne pas avoir à lui dire. 

- Mais comment tu t'es débrou-

- Excuse moi de te couper mais je crois qu'on nous écoute dans la cuisine...

En effet, j'avais vu les têtes de Aurora et ma mère qui avaient fait une petite apparition en rigolant. Je levais les yeux aux ciel. Vraiment, si vous vouliez garder un secret c'était pas à eux qu'il fallait le dire. Il était divulgué dans les dix minutes qui suivaient l'annonce. 

- Ils sont pas possibles...On peut jamais avoir de vie privée dans cette famille ! 

Je lui prenais la main en râlant pour l'emmener dans ce qui était mon ancienne chambre. Un adolescent qui emmenait sa future copine dans sa chambre car il voulait pas qu'elle prenne la fuite en comprenant que ces parents étaient trop gênants. Elle rigolait derrière moi et en regardant vers le bas je remarquais Aurora qui continuait de nous regarder et qui souriait à Elina. 

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