Chapitre 36

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Vendredi 30 Mars

Vendredi 30 Mars

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-Pablo-

Enfin, la trêve était enfin terminée. J'adorais les trêves mais c'était le plus fatiguant dans le football et j'avais actuellement besoin d'au moins trois jours de coma profond pour m'en remettre. Je ne voulais que rentrer chez moi et taper ma plus grosse sieste dans les bras de ma chérie. J'étais exténué quand je descendais du bus et traînais des pieds. 

Si je n'avais pas dormi quand Elina n'était pas là, cette fois j'avais répondu à l'appel du lit qui me suppliait. Je la savais en sécurité, pas comme l'autre fois, et j'avais pût avoir l'esprit tranquille. On s'était beaucoup amusé comme d'habitude et le retour à la réalité allait piquer, mais moins que d'habitude. 

Nous avions gagner tous nos matchs, ce qui nous rendait plutôt heureux et était assez rassurant. J'avais été, selon moi, très bon et l'auteur de trois nouveaux buts en plus de mon doublé contre la France. Les autres disaient que c'était les effets de l'amour et j'étais entièrement d'accord avec eux. Ces cinq buts étaient pour rendre fier Elina et ma famille et seulement eux. J'étais content d'avoir pût apporter mon aide et mon savoir pour ces étapes vers le prochain Euro. 

Le sujet Elina ne s'était pas arrêté à cette soirée très gênante où ils n'avaient pas arrêté d'en parler devant moi. Même quand je n'étais pas là, j'avais entendu des bribes de conversations concernant ma relation. En mon absence, je me demandais ce qu'ils pouvaient bien dire. Le pire était forcément Aymeric, qui ne m'avait pas laissé tranquille de tout le séjour depuis qu'il le savait. 

C'était lorsque je voyais son dos au loin qu'un boost d'énergie s'emparait de mon corps. Je m'empressais alors vite de sortir ma valise de la soute et me précipitais vers elle. 

Je n'avais jamais eut autant envie de prendre une personne dans mes bras. Aucune personne sur cette terre ne m'avait autant manqué que Elina ces deux dernières semaines. Je savais qu'elle me regardait derrière son écran puisqu'elle m'envoyait des photos mais ce n'était pas pareil. En tout cas, j'étais trop fier de savoir que quand  moi j'avais le regard ailleurs en pensant  à elle sur le terrain, elle elle me regardait en sachant probablement que c'était à elle que je pensais.

Si elle n'avait pas eut toutes ses copies d'examens à corriger et les cours, évidemment que je l'aurais emmener avec moi. Mais ma petite professeure des écoles sexy avait beaucoup de travail à faire et était donc restée sur Barcelone. 

Je courais alors vers elle et la surprenait quand je passais mes mains sur son ventre sans la prévenir. Elle sursautait avant de se retourner doucement pour être sûre que ce soit bien moi. Qu'un autre homme la touche comme ça et il allait connaître mon nom dans la demi seconde qui suivait si il ne le connaissait pas encore. J'étais quelqu'un de très jaloux et très possessif. J'avais déjà piqué une crise un soir quand j'étais venu la chercher parce que son collègue l'approchai d'un peu trop près selon moi et elle s'était foutu de moi en rigolant. Il avait qu'à pas être aussi proche d'elle aussi. On avait fait l'amour comme jamais on l'avait fait après, mais il m'avait tendu. 

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