Une simple colocation peut t-elle changé toute une vie ? Elle en est la preuve. En emménageant dans cet appartement Elina n'aurait jamais cru ce qui allait se passer ensuite. Encore moins si on lui avait dit qui était son colocataire.
Elina est pl...
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-Pablo-
Elina entre les mains, je terminais ce que j'étais en train de faire. Cela servait à quelque chose d'avoir une sœur. Quand votre copine s'énervait contre elle même parce qu'elle n'arrivait pas à faire de tresses sur sa propre tête, vous étiez là. Donc quand Elina s'était retrouvée dans cette situation, je m'étais porté volontaire. Chacun avait ses talents cachés, moi j'étais coiffeur pendant mon temps libre. Et alors quand j'avais Elina comme cobaye, c'était encore plus drôle. Drôle, comme sa tête quand je lui avais dit que je pouvais l'aider. Je n'avais pas une tête à savoir faire des tresses mais ça m'avait un peu vexé sur le coup.
- Alors tu déconnais vraiment pas...
- Faut penser à me prendre au sérieux la prochaine fois mon ange !
En regardant dans le miroir, elle posait sa tête sur mon torse. Ses tresses lui allaient adorablement bien. On aurait dit une petite fille toute mimi. Et ce petit bout de femme faisait battre mon cœur à une vitesse pas possible. Je caressais ses cheveux en étirant les lèvres sans le faire gaffe. J'étais une autre personne avec elle. Un Pablo plus doux qu'à la normale, et cela pouvait s'observer en peu de temps. J'étais probablement un Pablo amoureux. Un autre Pablo que celui que j'étais avec Lara. Une meilleure version du Pablo qui éprouvait de réels sentiments pour une fille.
- Merci Pablo !
Un bruit de mécontentement sortait de ma gorge. Elle allait voir ce qu'elle allait voir celle là.
- Tu me cherches mon ange ?
Je caressais ses côtes et fourrait ma tête dans son cou. Elle sentait trop bon, tant pis pour elle je n'étais pas assez déconcentré pour oublier mon objectif premier. Elle comprenait avant même que je ne commence à faire ce qu'elle savait que je voulais faire. Malgré elle, parce que je savais que ça allait l'énerver, elle rigolait.
- Non, Pablo, je veux dire- Mon cœur, non ! Non stop stop ! J'ai dis stop Pablo ! J'ai dis mon cœur, c'est bon arrête !
Son rire emplissait la pièce, puisque je n'arrêtais pas de lui chatouiller le corps. Mes mains passaient partout sur son ventre, ses bras, partout ! Elle finissait par se laisser aller et se levait pour venir s'asseoir sur moi. Madame se lovait dans mes bras tandis que je caressais les siens et embrassais son front.
- Elles te vont vraiment trop bien ces tresses dites donc...
- Elles ont été faites par le plus beau des coiffeurs, c'est pour ça !
- Je suis plutôt d'accord avec toi. Je suis le plus beau.
- J'ai même pas besoin de te faire des compliments, tu t'en fais à toi tout seul !
