Chapitre 16

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Au moment même où elle passer les portes du train pour descendre une bourrasque de vents vient soulever sa cape et détacher légèrement son écharpe, elle finit par descendre difficilement avec sa valise dans une main et la cage de son Fléreur dans l'autre, alors qu'elle se battait avec ses habits pour les remettre correctement sur elle enfouissant le bout de son nez dans son écharpe alors que ses joues rougissent mordu par le vent froid.

La grande cape du blond n'avait toujours pas quitté ses épaules depuis son départ du château, son corps était si bien maintenu au chaud dedans qu'elle n'avait pas eu l'envie de la retirer.

Dans la nuit noir et seulement éclairer par la faible lumière qu'émettait les torche accrocher aux briques des murs sur les quais, les sorciers présent, pouvait apercevoir une petite silhouette tirant derrières elle une grosse valise, elle était couverte de la tête au pieds avec comme seul signe distinctif de long cheveux noir virevoltant au grès du vent autour de sa tête.

Mais un sorcier en particulier poster sur contre un mur n'eut pas de mal pour reconnaître sa fille, même dans la nuit et avec les yeux fermés il aurait pu la trouver elle et son aura.

De loin Cheryl reconnu elle aussi son père, il était encore vêtue de sa tenue de potionistes, il posa immédiatement ses yeux violets sur elle, un sourire aux lèvres.

_ Papa !

_ Ma petite fleur ! Tu as fait un bon voyage ?

_ Je suis trop grande pour ce surnom ! et oui ça c'est bien passé.

_ tu sera toujours ma petite fleur ma chérie.

La jeune sorcière bougonna discrètement, désespérant que ses parents ne la voient à jamais que comme une petite fille, alors qu'elle avait bientôt 16 ans et qu'elle sera donc une adulte aux yeux des créatures magiques. Pendant ce temps, son père avait réduit sa valise et avait pris la cage du Fléreur en main.

_ Voici donc le jeune Tempête, il est gentil ?

_ Oui il est adorable, tu verras c'est une vraie boule d'amour !

Ils rigolaient, la jeune fille posa sa main dans la main que son père lui tendit où une boussole y était posé, un portoloin, au vue de la distance entre leur maison en France et la gare à Londres il était moins dangereux d'utiliser cette technique plutôt que le transplanage.

Une sensation pris possession d'elle quand l'objet ensorcelé s'activa, c'est comme si un crocher avait été accroché à son nombril et que l'on tirait fortement dessus pour l'amener quelque part, cela ne duras même pas 30 sec.

Le petit objet les avait amenés directement à l'intérieur de leur manoir, à peine étaient-ils arrivés et posaient une pied sur le carrelage brun qu'une tornade blonde enlaçait fortement Cheryl.

_ Tu ma tellement manquer ma chérie !

_ Tu ma manquer aussi maman

La jeune fille enlaça fortement sa mère qui lui avait manqué, l'étreinte chaude et l'ambiance rassurante que ses parents donnaient à leur demeure la détendit immédiatement, elle était dans un endroit complètement sûr et sans danger pour elle, entourer des personnes qui l'aimaient le plus au monde.

Sa mère lui lança un regard intrigué.

_ Cheryl, as-tu eu un souci de magie avec ta cape ?

_ Hein ?

_ Hé bien elle m'a l'air bien trop grande pour toi, tu avais trop froid ? Tu veux que l'on regarde pour te trouver des habits plus épais avec l'hiver qui arrive ?

Le rouge lui monta aux joues, elle se rappela qu'elle avait encore la cape du serpentard sur elle et qu'effectivement elle était bien trop grande pour elle.

Une Française à Poufsouffle OC/ DracoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant