-𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟔-

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Elio m'attrape les cuisses et me plaque contre le mur et embrassant mon cou sauvagement. Nos souffles sont saccadés, à la limite du gémissement.

Bordel...

Il m'emmène jusqu'à son lit, où sa bouche s'écrase sur la mienne, nos langues s'entremêlant parfaitement. Puis ses doigts se faufilent sur tout mon corps jusqu'à mon intimité, m'arrachant un gémissement de plaisir.

J'en veux plus...

- Tu es tellement belle, mon amour. Me dit-il.

- Elio... Je souffle.

Après quelques minutes, il retire mon sous-vêtement et s'apprête à s'introduire en moi...

- April.

- April, réveille toi.

Je me réveille en écarquillant les yeux.

Oh putain.

- Bien dormi ? Me demande Elio, le visage au-dessus du mien.

Je fais comme si de rien n'était, est ce qu'il m'a entendu ?

- Euh, mais qu'est ce que tu fais ici ? Je demande en me redressant.

- Le week-end s'est écourté. Fit-il en s'éloignant de moi.

J'émerge petit à petit dans le lit d'Elio. Putain, j'avais oublié que j'avais atterri ici cette nuit.

- Donc tu squattes mon lit quand je m'absente maintenant ?

Je lui fais une grimace en sortant du lit pour me diriger vers la salle de bain. Une fois la porte fermée derrière moi, je passe de l'eau froide sur mon visage. J'ai l'impression d'être en feu.

Ce rêve t'a mise en feu.

Passant ma mains dans mes cheveux j'essaie de reprendre mes esprits en essayant d'ignorer la sensation de brûlure entre mes cuisses. Je n'arrive pas à passer outre, surtout si je dois passer la journée avec Elio dans cette maison.

Je laisse alors l'eau couler et me déshabille avant qu'une de mes mains carresse mon corps jusqu'à arriver sur mon entre-jambes. Adossée à la baignoire je fait mon possible pour rester silencieuse.

Je ferme les yeux, me repassant les images d'Elio dans mon esprit. Mes doigts se frottant de plus en plus contre le point le plus sensible de mon corps, je me remémore sa langue, ses lèvres, ses mots, son corps.

Il ne m'en faut pas plus pour provoquer des tremblement dans tout mon corps, je plaque ma main contre ma bouche pour ne pas qu'il m'entende, puis je reprend mon souffle petit à petit...

- Au fait, fit-il à travers la porte, me faisant sursauter, sache que la prochaine fois, tu ne feras pas que souffler mon nom, tu le hurleras, mon amour...

Mes yeux sortent de leurs orbites, je l'entends ricaner puis s'adosser au mur longeant la porte de la salle de bain.

Oh non, la honte.

Je ne peux même pas voir à quel point mon visage rougi, il n'y a pas de miroir dans sa salle de bain.

- Je soufflais d'exaspération parce qu'il n'y a aucun miroir dans cette baraque.

C'est tout ce que je trouve pour me justifier. Après avoir repris mes esprits, et m'être rhabillée, j'ouvre la porte et tombe sur son visage qui a l'air... Triste ?

OBSESSION - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant