Chapitre 27

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Dalia

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Je sirote un diabolo fraise qui n'a plus de bulles. Il est à peine treize heures, alors que je traine au Panoramic avec Franck. Il raconte des anecdotes de mon enfance, que j'écoute sans vraiment le faire, tellement que je suis ailleurs.

—   Tonton, je rentre en France mardi, lui annoncé-je en jouant nerveusement avec ma paille tordue.

—   Et j'imagine que tu ne reviendras pas ?

—   Pourquoi tu dis ça ?

—   Parce que c'est ce qu'ont fait toutes les personnes qui ont découvert la vérité sur la mort de ton père. Ils partent et ils ne reviennent jamais.

Je regarde Franck dans les yeux, cherchant dans son regard quelque chose qui me rassurerait, une étincelle de bravoure qui me dirait que tout ira bien. Mais tout ce que je trouve est un miroir de ma propre incertitude. Je prends une profonde inspiration.

—   La vérité, je ne l'ai pas encore toute saisie, mais ça me hante. Les rêves, les silences, les secrets de famille... J'en ai assez.

Franck hoche la tête lentement, il connaît trop bien l'histoire pour tenter de me bercer d'illusions.

—   Je sais, ma chérie. C'est un poids lourd à porter, mais n'oublie pas que tu as des gens qui tiennent à toi. Tu dois essayer de penser à autre chose. Il fait beau, il fait chaud et il y a tellement de choses à découvrir ici... Ce serait dommage que tu partes comme ça.

Je souris tristement, reconnaissant dans ses paroles la véritable affection qu'il me porte.

—   Tu t'es perdue en chemin. Il n'est pas seulement question de découvrir la vérité, il faut aussi être capable de vivre avec. M'enfin bon, relativisons !

—   Je vais culpabiliser si tu continues, l'avertis-je.

—   Non, ne culpabilise pas. C'est ton choix et je le respecte. Trinquons plutôt à ton séjour tumultueux à Kinshasa !

Après avoir fait retentir nos verres, je lance :

—   Qu'est-ce que tu fais ce soir ?

—   J'organise une petite fête avec des amis chez moi !

—   Tu ne m'invites pas ?

—   Mes amis sont tous des obsédés, ma chérie. Si je ramène ma jolie nièce, je vais en entendre parler pendant des mois... Et pas dans des termes très subtils ! dit-il, rejetant une nouvelle fois ma demande.

—   Quel protecteur tu fais, soupiré-je à regret. Je plaisantais en plus. Ce soir, ce ne sera pas possible de toute façon. J'ai déjà une chose de prévue.

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