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Le destin ne laisse rien au hasard. Tout semble calculé, prêt à précipiter quiconque au fond du gouffre.
Un drame s'est produit. Mais comment tout cela s'est-il déroulé ?
Le groupe de jeunes m...
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J'ouvris les yeux brusquement, plongée dans l'obscurité. Allongée, je me redressai péniblement, grimaçant de douleur alors que mon dos me brûlait. En posant mes mains, je remarquai que le sol était particulièrement dur.
Qu'est-ce que...
Je me relevai d'un bond, alerte aux signaux. J'étais plongée dans un vaste néant, sans forme, sans nuance.
Il voulait me rendre visite, encore. Pour être sûr que je ne l'oublierai jamais.
Jamais.
En me retournant, je heurtai mon visage quelque chose de dur. Me reculant, pinçant mon nez, je levai les yeux. Mon cœur rata un battement.
Je m'arrêtai net en réalisant que l'homme en face de moi n'était pas lui, mais Peter.
Pourquoi mon cerveau refusait de lui faire confiance ?
— Laisse-moi tranquille... Lui crachai-je.
Il restait immobile devant moi, silencieux, simplement en train de m'observer. Je sentis mes membres trembler inconsciemment.
— Va-t-en... Arrête de me faire ça...
— Raven ? s'étonna une voix. Cependant, Peter en face de moi n'avait pas ouvert la bouche.
— Pars, pars, pars, pars ! répétai-je, tremblante.
Il s'approcha de moi, et je me crispai sous son contact. Il m'enlaça dans ses bras.
Soudainement, j'arrêtai de trembler, la bouche et les yeux entrouverts.
Il était en train de pleurer dans mes bras.
Cette vision de lui me terrifiai.
Peter allait mal.
Terriblement mal.
— Peter... ? L'appelai-je
— Oui... chut, ça va aller.
Je sursautai et donnai un coup dans le menton de Peter, qui grogna légèrement. J'essayai de me libérer de son emprise, haletante et horrifiée, alors qu'il me tenait aussi fort que possible.
— Raven ! Calme-toi s'il te plaît...
Je me stoppai, remettant de l'ordre dans mes pensées. Je n'étais plus plongée dans un noir total. La pièce était certes sombre mais une petite lueur tamisait. J'étais dans le même lit que la veille, dans cet hôtel avec Peter, dos contre moi, me serrant dans ses bras. Son souffle chaud contre ma nuque me déstabilisait.
— T-Tu... es calmée ?
— Oui, oui... répondis-je, ne comprenant pas vraiment ce qui s'était passé.