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~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~









{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟏𝟕 }







⛓️‍💥

NOUHAYLA

Tu peux garder Diya ce soir, s'il te plaît ? En ce moment, ça va pas du tout avec Malya, on passe notre vie à s'embrouiller et j'ai pas envie qu'elle soit là pour entendre ça, dit Aalif d'une voix fatiguée.

Oui, pas de souci. Demain, je la ramènerai à l'école si tu veux, répondis-je en hochant la tête.

Merci beaucoup, meree bahan(ma sœur en indien), ajoute-t-il avec un faible sourire.

De rien, t'inquiète. Par contre, là je dois voir Madiha.

Oui, pas de souci. Elle va bien, elle ? demande Aalif, curieux.

Oui, très bien. Je crois que Merwan l'aide beaucoup aussi, répondis-je.

Ah... fait Aalif en baissant les yeux.

Aalif, je sais que tu l'aimes, mais ça y est, votre histoire est finie depuis le jour où t'as demandé la main de Malya, dis-je doucement.

Je te jure que j'avais pas le choix... réplique-t-il, la voix tremblante.

Peut-être, mais si tu l'avais vraiment aimée, t'aurais tout fait pour te battre pour elle, répondis-je en le fixant avec gravité.

Aalif soupire lourdement, passant une main sur son visage, visiblement tiraillé entre la culpabilité et la frustration.

Je sais... Mais parfois, on fait des choix pour protéger les autres, même si ça nous brise, dit-il en regardant au loin, perdu dans ses pensées.

Protéger qui, Aalif ? Toi ou Malya ? Parce que Madiha, elle, n'a rien demandé dans tout ça, répliquai-je avec un brin d'amertume.

Il reste silencieux quelques secondes, incapable de répondre.

Je croyais que j'allais pouvoir m'en sortir. Que ça passerait. Mais chaque jour qui passe, je me rends compte que je l'aime encore, murmure-t-il, presque pour lui-même.

Alors pourquoi t'es avec Malya si tu ne l'aimes pas ?

Parce que je n'avais pas le choix..., avoue-t-il en serrant les poings. Je pensais que j'allais pouvoir oublier Madiha... Mais je n'ai fait que m'enfoncer. Et puis derrière y'a quelques chose que je préfère pas vous le dire.

La voie la plus facile n'est jamais la bonne, Aalif. Regarde où ça t'a mené. Tu fais souffrir tout le monde, y compris toi-même.

Il me regarde enfin, ses yeux brillants de regrets.

Tu crois que c'est trop tard ? demande-t-il, presque désespéré.

Honnêtement, oui...Mais arrête de mentir à tout le monde, surtout à toi-même.

Aalif hoche la tête, visiblement pris dans un tourbillon de pensées.

Merci, dit-il simplement.

Il m'embrasse le front et se baisse à la hauteur de sa fille.

Je viens te récupéré à l'école demain.

Elle hoche la tête, il l'embrasse la joue puis se relève.

Faites attention à vous.

Ne t'inquiète pas Mera bhaee ( mon frère en indien hindi).

𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞 [ en réécriture]Where stories live. Discover now