~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~
{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑𝟏 }
⛓️💥
NOUHAYLA
Quelques jours plus tard...
J'étais en train de travailler sur l'ordi quand je reçois un appel d'un numéro que je ne connais pas. Je réponds.
— Bonjour, Madame. Je suis le Dr. Zurvan de l'hôpital Victor Provo. Je vous appelle au sujet de votre père. Nous avons admis votre père à l'hôpital il y a quelques heures, annonce le médecin.
— Que s'est-il passé ? demandé-je, le cœur battant.
— Votre père a été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Nous l'avons stabilisé, mais il est encore dans un état critique. Nous faisons tout notre possible pour le maintenir stable et nous allons le surveiller de près.
— Je... je ne sais pas quoi dire. Je dois venir tout de suite. Pouvez-vous me dire dans quelle chambre il se trouve ?
— Bien sûr, je comprends. Il est actuellement en soins intensifs, chambre 302. Je vous recommande de venir dès que possible.
— Merci, docteur. Je serai là dans quelques minutes.
— N'hésitez pas à nous appeler si vous avez des questions ou si vous avez besoin de quelque chose, ajoute le médecin.
— D'accord, merci beaucoup pour votre appel et pour tout ce que vous faites.
— De rien, Madame. Nous sommes là pour aider. À bientôt.
Nous raccrochons et je commence à ranger mes affaires pour partir.
— Lesia, j'ai une urgence, je dois te laisser. J'enverrai un email au directeur, dis-je rapidement à ma collègue.
— Tout va bien ? me demande Lesia, inquiète.
— Non. Mon père a fait un deuxième AVC, il est hospitalisé là.
— Vas-y, pas de soucis. J'espère qu'il ira mieux.
{...}
Cela fait maintenant deux heures que j'attends. Mon frère m'a rejoint entre temps. Un médecin s'approche de nous.
— Vous êtes de la famille de Hassen Charfi ? demande-t-il.
— Oui, c'est bien nous. Alors ? répond Aalif.
— Je suis navré de vous annoncer que votre père n'a pas survécu à l'AVC. Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour le sauver, mais son état s'est malheureusement aggravé et il nous a quittés, dit le médecin avec compassion.
Je m'effondre en larmes, mon frère me prend dans ses bras.
— Non, je ne peux pas y croire... il n'a pas pu nous laisser. Pas maintenant, j'ai encore besoin de lui, murmuré-je, dévastée.
— C'est un cauchemar, on n'a pas pu perdre notre père, ajoute Aalif, la voix brisée.
— Je comprends que c'est un moment très difficile pour vous deux. Perdre un parent est une épreuve déchirante, dit le médecin, visiblement ému.
Je pleure jusqu'à en perdre le souffle, Aalif tente de me consoler bien qu'il souffre aussi. Mais je n'arrive pas à me retenir.
Je ne vais plus le revoir, plus le serrer dans mes bras, plus le voir sourire. La douleur est insupportable, mon cœur est en train de se briser, comme après la mort de ma mère.
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𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞 [ en réécriture]
RomanceNouhayla, une femme de 25 ans, infirmière en milieu carcéral. Un jour, elle entre dans une prison où elle commencera à travailler. Cependant, elle ignore que dès qu'elle franchit le seuil de cet établissement pénitentiaire, sa vie basculera. Quant...