𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞 [ en réécriture]

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~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~

{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟐𝟑 }

⛓️‍💥

ACHRAF

Flashback

10 ans plus tôt ...

— Vous n'êtes pas digne d'être des Djellouli, dit-il notre père en criant.

— Il nous a prit au piège avec plusieurs autre mafieux, ils allaient nous tuaient, répondis mon frère aînée.

— Ils aurait peut être du, sa serais pas une grande perte dans tout les cas.

— ...

— Vous avez encore échouer, ce qui veut dire encore punition.

Zayan se met en face de moi tel un bouclier pour me protéger et planté ses yeux dans ceux de notre  géniteur.

— Si tu dois punir quelqu'un c'est moi, je suis le plus vieux. Il n'a que 16 ans, dit-il ce dernier avec indifférence.

— Donc t'es prêt a souffrir deux fois plus pour lui.

— C'est mon frère, donc oui.

Notre père me fixe avec dégoût et d'un geste de la tête, il m'indique la porte. J'hésite un instant, croisant le regard sombre de mon frère, qui me fusille des yeux pour que je quitte la pièce.

Je sors de la pièce, mais je laisse la porte entrouverte, me permettant de garder un œil sur mon frère et notre père.

— Ça fait depuis tes 8 ans que t'es rentré dans ce monde et t'es pas fichu de tuer un homme et de lui voler sa marchandise.

— Il nous a pris par surprise, lui réponda mon frère.

— Tu va apprendre de tes erreurs n'est ce pas ?

Zayan hoche la tête en signe d'approbation, tandis que mon père s'approche de lui et sort un couteau de sa poche. Mon frère écarquille les yeux en voyant la scène, et alors que je m'apprêtais à intervenir, il me fait signe de rester à ma place et surtout de ne pas approcher.

Il prend son téléphone et appelle quelqu'un pour lui demander de venir. Je me cache rapidement, puis je vois cette personne arriver. Une fois qu'elle est entrée là où se trouve mon frère, je reviens sur mes pas et entrouvre la porte pour observer.

Un homme d'une trentaine d'années se trouve aux côtés de mon père.

— C'est très simple, je vais te donner un gun ou tu devra lui tiret dessus si tu arrive pas, je te plante avec mon couteau dans tes cuisses et au ventre.

Le silence qui s'ensuit est glacial. Je retiens ma respiration, figé devant cette scène surréaliste. Mon père tend un revolver à Zayan, ses yeux brûlant d'une rage froide, presque clinique.

Zayan, les mains tremblantes, fixe l'arme comme si elle était faite de plomb fondu. Ses lèvres bougent, mais aucun son n'en sort. L'homme à côté de notre père reste impassible, observant la scène comme s'il s'agissait d'une simple transaction commerciale.

— Qu'est-ce que t'attends ? C'est pas compliqué, lui crache notre père. Soit tu le fais, soit c'est moi qui te fais souffrir comme jamais.