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~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~









{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟐𝟖 }










⛓️‍💥

Je descends du toit avec la rapidité, mon corps glissant entre les ombres. Il ne me reste plus beaucoup de temps, mais si Ionescu a quitté son bureau, cela signifie que quelque chose a changé dans son emploi du temps habituel.

J'ai appris à ne jamais ignorer ces signes. Un bon assassin s'adapte, anticipe, et frappe quand la cible est le plus vulnérable.

Qu'est-ce que tu fais, Sierra ? C'est pas dans le plan, gronde Achraf dans mon oreillette.

Je sais ce que je fais, réponds-je froidement, en contournant le périmètre du manoir, recherchant une autre entrée.

Je m'approche d'une petite porte de service à l'arrière du bâtiment. Les gardes y sont moins nombreux, concentrés autour de l'entrée principale.

Le moment est parfait. J'utilise mes outils pour forcer la serrure en quelques secondes, et m'introduis silencieusement à l'intérieur.

Le manoir est étrangement calme. Le silence est toujours un mauvais signe, surtout dans un endroit aussi bien gardé.

Je me faufile dans les couloirs, évitant les caméras que j'ai soigneusement mémorisées lors de mes repérages. Mes pas sont légers, calculés, chaque mouvement me rapprochant un peu plus de ma cible.

Sierra, tu dois te retirer. Je ne peux pas te perdre si ça tourne mal, rappelle Achraf.

Pas encore, chuchotai-je, repérant enfin un accès à l'étage supérieur où Ionescu doit être.

Je m'approche de l'escalier de service, les voix étouffées de deux gardes atteignant mes oreilles. Sans un bruit, je les neutralise rapidement, leur coupant l'air avant même qu'ils ne puissent comprendre ce qui se passe.

En haut de l'escalier, je prends une longue inspiration avant de m'approcher discrètement du bureau d'Ionescu.

La porte est entrebâillée, et je peux entendre des éclats de voix à l'intérieur. Ils discutent en roumain, et bien que je ne comprenne pas tous les mots, le ton est clair.

Ionescu est inquiet. Quelque chose lui échappe, et il essaie de reprendre le contrôle.

Je jette un coup d'œil rapide à travers l'ouverture de la porte. Ionescu est là, debout près de son bureau, son téléphone à la main. Le garde qui l'avait rejoint est juste à côté de lui. Le moment parfait.

Je sors silencieusement mon arme, prête à finir ce que j'ai commencé. Mais juste avant que je n'appuie sur la détente, la porte s'ouvre brusquement, me surprenant.

Qu'est-ce que... ? lance une voix.

Je n'ai pas le temps de réfléchir. Je me jette à l'intérieur, attrapant le premier garde et l'assommant contre le mur avant qu'il ne puisse tirer son arme.

Ionescu recule, paniqué, renversant son verre de whisky sur le sol.

Qui... ?! hurle-t-il, sa voix tremblante de peur.

Je pointe mon arme sur lui, mon cœur battant furieusement. C'est maintenant ou jamais.

Ionescu recule, ses yeux écarquillés d'effroi, trébuchant contre le coin de son bureau. L'odeur âcre du whisky renversé se mêle à l'adrénaline qui pulse dans mes veines.

𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞 [ en réécriture]Where stories live. Discover now