52. Aveuglé

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Pdv de Math :

Le soir où Adam m'a expliqué que l'on devais se rendre à la meute Imbert pour sauver Nuée et le bébé, nous n'avons pas perdu plus de temps à la réflexion et on a sauté dans la voiture. Adam au volant, la nuit, était bien sombre, pas une étoile à l'horizon. Après un quart d'heure, nous sortons enfin de la ville. Maintenant, il nous restait plus qu'à traverser la forêt pour rejoindre la clinique. Nuée dans mes bras était bouillant, bien que le Béta lui avait administré un tranquillisant, il grimaçait et se plaignait de douleurs dans le bas du ventre.

Espérons que l'on arrive à temps, pensais-je en lui caressant le front.

Sentant la voiture ralentir en tournant dans un virage, je me rends compte que nous somme arrivé. Pressé, je m'empare de la poignée de la porte. Mais en remarquant qu'elle ne s'ouvrait pas, je commence à insister en pensant que cette vielle bagnole était rouillé mais soudain Adam s'exclame :

-"Finalement, je ne pense pas que ce soit une bonne idée... Si jamais on nous découvre, on ne pourra pas partir. Et on nous forcera à travailler pour la meute jusqu'à notre mort."

Le voyant commencer à se prendre la tête face à son volant en marmonnant "Je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas." en boucle, je me rapproche du dos de son siège et dans une poignée de main ferme je lui saisi les cheveux et ramène le dos de sa tête à son fauteuil. Le souffle coupé, je vois, grâce au rétroviseur intérieur, son visage tétanisé essayé de me regarder. Affirmant ma poigne à ce geste, je rapproche ma bouche de son oreille et en le fixant dans le rétroviseur intérieure, je lui dis d'un ton menaçant :

-"Ouvre moi cette putain de porte."

Mais soudain, Nuée ce mis à dire :

-"Ah, Math... Tu me fais mal!"

Remarquant, avec peur, que j'avais sans le vouloir serré plus fort Nuée dans mes bras, je relâche tout mes muscs. Adam désormais libre se penche sur son volant en respirant bruyamment et déclare :

- "C'est d'accord... Mais avant de descendre vous devais porter ça."

Sur ces mots, il sort un petit sachet de fleurs séché de sa poche et il reprend :

-"C'est la même fleur que la dernière fois. Elle nous permettra de dissimuler nos odeurs. Surtout la tienne Math. Si jamais tu l'enlèves, je ne donne pas une minute avant qu'ils ne se rendent compte de notre présence. Alors fait bien attention."

Prenant par dépit cette plante qui nous rende aussi faibles qu'un humain, j'ouvris le sachet. Sentant à nouveau cette odeur désagréable, je me mets la tête dans le creux du coude et tousse. Puis en retenant ma respiration, je prends une herbe et la guise dans la chaussette de Nuée. Après avoir fait la même chose sur moi, je rends le sachet à Adam et je pus enfin poser le pied dehors. Nuée toujours dans mes bras soufrais, relevant la tête, je vois Adam débarré la porte de la clinique et se retourner vers le véhicule en disant :

-"Je dois aller cacher la voiture donc tu n'as qu'à aller installer Nuée sur un lit, mais n'allume pas les lumières."

En moins de deux seconde, il était déjà entré dans la voiture et avait allumé le moteur. Observant avec le peu de lumière qui restait la devanture de la clinque, je commence à marcher. Tâtent à bout de mon bras libre la porte, je cherche sa poignée. Sentant une forme horizontale, j'appuie dessus et sens que la porte s'était ouverte. Pénétrant à l'aveugle dans cette espace clos, j'entant la porte dernières se refermer, puis le calme plat laissait entendre mes pas lourds et hésitant à avancer. Sentant pas après pas les bras de Nuée se resserre autour de mon cou, je lui dis pour le rassurer :

LOUP ABANDONNÉ...   [BL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant