Diego est tellement heureux d'apercevoir un bout de ciel qu'il crie oublie d'être discret et les dangers qui les menaces , totalement imprudent, Ace a beau lui dire qu'il va attirer ici toutes les bêtes féroces à milles lieux à la ronde, il ne l'entend pas. Ace sers les poings pour garder son calme mais pas le choix, il a pas envie de se faire dévorer et mourir ici. Alors il hurle:
Diego la ferme, il y a une chose là-haut qui nous a suivi tous le trajet, malheureusement je 'n'arrive pas à distinguer ce que ça peut bien être. On devrait pas rester ici! Dit-il d'un ton acerbe et lasse.
Ace j'en peux plus de marcher geint Diego se laisse tomber au sol. Alors que celui-ci observe la futaie qui les entoure, une ombre se déplace dans les branchages, elle est rapide, très rapide, il a des difficultés à la suivre des yeux. Au même instant, il remarque les drones depuis quand sont-ils là?
C'est ce moment que choisi Diego pour perdre la boule et se mettre à hurler:
Très bien, tu veux continuer et bien ce sera sans moi, je me casse! dit il en se relevant et disparaît en courant sous la pénombre d'où ils étaient venu. Alexandre crie son nom, et fouille les alentours mais peine perdue personne ne lui répond. Lui aussi, est fatigué et certes le ciel est clair et constellé d'étoiles mais il doit quand même faire un feu. Ace cherche des morceaux de bois, pourtant l'inquiétude le rend distrait et maladroit, la bête est toujours là, elle le guette, elle n'approche pas, elle reste en retrait et l'observe, c'est lui la bête curieuse à ses yeux. Il fouille à nouveau les fourrés à la recherche de petit bois quand il fait une découverte, fantastique, là, derrière un rideau de lierre, une anfractuosité dans la roche c'est une grotte, il retourne chercher les bûches rassemblée au dehors et dépose son butin en sécurité, à l'abri des drones et des regards. Du moins, le temps d'allumer son feu à l'aide de ses pouvoirs nouvellement acquis. Ace tend les mains, des picotements maintenant familiers parcours le tatouage du feu qu'il a dans le cou au même moment où la flamme apparaît dans ses paumes, il lance ses doigts vers les bûches celle-ci s'enflamme instantanément, il commence à avoir le truc. Maintenant que le feu brûle, il explore les lieux, une odeur d'humidité imprègne l'air et de l'eau ruisselle du plafond, le long du mur d'obsidienne entremêlée à l'Agathe grise que l'érosion a rendue lisse. Main tendue en avant, la lueur de la flammèche éclaire les murs de son logis temporaire, d'une lueur bleu fantomatique , ce qui ne l'empêche pas de remarquer qu'un liséré d'or cours sur sa totalité, le vent émet un son lugubre en pénétrant dans la grotte, il fait bruire le lierre sur son passage. Ace se rend à l'entrée, jette un oeil au dehors, la créature est toujours là qui le guette, il ignore quand elle lui tombera dessus alors il reste sur le qui vive. Il sort l'épée accompagnée de son fourreau qu'il avait transporté dans son sac jusqu'ici et l'attache à sa ceinture, mieux vaut la garder à portée de main mais lorsque qu'il dort c'est la main sur son épée. Il passe ainsi trois jours et trois nuits à attendre Diego, avec pour seule compagnie les drones et cette créature qui semble éviter le jour, mais il eut beau attendre Diego n'est jamais reparut. Finalement il décide de bouger, il grimpe dans un arbre au abord de la rivière afin de voir ce que lui offre le paysage de Barrons, de son perchoir, il devine une ancienne structure qui faisait partie d'une cité fantôme, d'un lointain passé oublié depuis longtemps. Elle est envahie par des dunes de sable balayer par des bourrasques de vent violent, il y a ça et là, quelques herbes folles, étonnant qu'elle tienne encore debout elle gît au milieu du désert tel une pierre tombale d'une civilisation disparue. Ace passe une dernière nuit dans son refuge puis se met en route, à la rivière il remplit ses bouteilles d'eaux, lorsque soudain le monstre atterri devant lui, lui bloquant le passage. Cette bête est d'apparence humanoïde, ses yeux sont verts fluorescents et elle possède une bouche tout en crocs, baveuse à l'haleine fétide de viande avariée, la créature se rapproche encore et Ace constate que son visage est recouvert d'écailles vertes, qu'une langue fourchue darde entre ses dents pointues et aiguisées. Quand il se met à parler.
Bonjour filssss de traitre! Croyais-tu pouvoir m'échapper hehehe en participant à cette épreuvvve lui dit-il en sifflant.
Attendez, je ne vous connais même pas!
Bien sûr, que siiii je suiiiiis le régent principal des Friggssss!
Quoi vous êtes Edward Archibald Green?!?!
Lui-même ! répond-il en singeant une révérence
Je crois que vous n'avez plus rien d'un régent, monseigneur, vous avez rejoins la faune de monstre qui borde les alentours de la ville.
Que vous est-il arrivé ?
Ça ne te regardes pas! crache-t-il avec férocité
Dans ce cas trêve de bavardages, vous voulez me tuer, très bien en garde!
Ace dégaina lentement son épée du fourreau accroché à sa ceinture, un bruit de frottement métallique résonne tandis qu'il brandit son arme, dont le tranchant brille sous la lumière du jour naissant, la bête émet un sifflement strident mais cela ne perturbe en rien Ace. L'adrénaline parcourt ses veines, chaque molécules de son corps sont en alerte, le frisson du combat remonte le long de son dos. Quand la créature charge toutes griffes dehors vers l'avant. Ace décrit un moulinets du poignet mais l'animal évite habilement son tranchant qui passe à quelques millimètres de sa cage thoracique, en voltigeant à quelques mètres de la lame tendue par Ace, un genou au sol, une main en appuie par dessus la créature ricane et le provoque.
C'est tout ce dont tu es capable, gamin? Au moment où, l'animal s'approche à nouveau Ace ayant appris à contrôler ses pouvoirs dessine un cercle de feu autour d'eux que le monstre ne puisse plus fuir la fureur de son arme. Mais la chose n'a pas dit son dernier mot, elle bondit et atterri derrière lui, il n'eut pas le temps d'esquiver la totalité de l'attaque, il fut lacéré par ses griffes au niveau du bras gauche. Ace hurla à pleins poumons tant la surprise et la douleur furent intenses, sa vision se trouble quelques secondes. Malgré tout il parvient à contrer les maintes attaques du monstre, manquant de basculer il se rétablit miraculeusement sur ses pieds et puis là, une ouverture, il asséna une série de coups sauvages en direction de la tête du monstre qui esquiva , contra et porta un coup à la gorge d'Ace qui bondit en arrière hors de portée avec la grace d'un danseur son épée ne cessant pas un instant de tournoyer. Les étincelles volaient et le son de la lame contre les griffes se heurtant résonnait sous la conopée. La manche d'Ace est tachée de sang, là où les griffes se sont enfoncées. A bout de souffle, il tente le tout pour le tout il lance son bras armé de toutes ses forces et tranche la bête du sommet de sa tête à la pointe de ses orteils, il est éclaboussé d'un liquide verdâtre odorant, il observe l'endroit où la bête tombe ce qui fut autrefois le beau et fringant aristocrate Edward Archibald Green n'en reste qu'un tas de loques gluantes. Ace se traîne jusqu'à l'arbre le plus proche, s'y adosse et se laisse glisser le long du tronc jusqu'au au sol le temps de reprendre son souffle, il inspire de grosses goulées d'air, étonné, soulagé d'être toujours vivant remerciant presque les anciens dieux, il se relève tant bien que mal tout épuisé qu'il est. Alors que les griffures qu'il a au bras l'élance, cette fois il est grand temps de mettre les voiles. Il rassemble son paquetage, une fois celui-ci fait il le pose sur la berge de la rivière, l'eau est si claire, si pure. Tout d'abord, il remplit ses deux bouteilles d'eau comme prévu initialement, ensuite, il ôte son t-shirt, content de pas avoir eu sa veste sur le dos lors de l'attaque du monstre elle aurait été fichue vu l'état lamentable de son t-shirt, poisseux d'un liquide visqueux, collant et gluant sans doute ce qu'était devenu le sang d'Edward. Il le balance le plus loin possible de lui, arrache pratiquement ses godasses, s'extirpe de sa paire de jeans, trempe un orteil hésitant dans cette eau d'un bleu profond, le remonte, plonge tête la première, dans cette eau limpide chauffée par le soleil et la nage au centre de la rivière et crève sa surface tranquille en secouant ses cheveux qui envoient des gouttelettes tout autour de lui elles miroitent dans les rayons de lumière. Il regarde le fond de la rivière tellement transparente qu'on en voit le fond où gît pêle-mêle de jolies pierres colorées. La berge passe de l'herbe à la rocaille en s'enfonçant sous la surface, et quelques hêtres étendent leurs branches au-dessus de l'eau.Tandis que ses mèches retombent sur son visage en boucles désordonnées, il les repousse inlassablement. Mais imperturbable elles reviennent devant ses yeux, Ace s'immerge à nouveau jusqu'au dessus de la tête, tout doucement cette fois, il se défait de la crasse et des courbatures dont ses muscles sont perclus depuis quelques semaines, l'eau dévale la courbe gracieuse de ses pommettes, ses cils épais et ses lèvres fines, elle brille comme des diamants sur sa peau sous les rayons du soleil, elle ruisselle sur son torse, dans son dos sur ses tatouages et les nettoies, revigoré par ce bain improvisé. Il remonte sur la berge ou brille ça et là des fragments de quartz qui émerge à la surface de la pierre. Il prend un nouveau t-shirt noir dans son sac, en fait, le dernier noir et l'enfile, ce qui ne l'empêche pas de batailler en revêtant sa paire de jeans qui bien entendu collent à ses cuisses encore humides, il saute sur place à plusieurs reprises afin de le fermer, il se rechausse rapidement, remet sa veste par-dessus son t-shirt et le voilà parti en route vers ce refuge d'acier qui lui tend les bras. Ace marche vers ce point fixe au centre de sa vision. C'est à un jour de là, selon ses estimations il agrippe son sac et se met en route. Personne ne s'est jamais aventuré aussi loin de la barrière et sûrement pas sorti de la forêt, quel drôle d'endroit le revoilà dans le désert, il y fait très froid où est passé le soleil qui brillait tout à l'heure alors qu'il se baignait et les drones, il les entend qui arrivent, ils ne sont pas très discret, et ce désert en apparence n'en est pas un, des bouts métalliques surgissent de terre un peu partout, des chariots métalliques enfin, il pense que ce sont leurs carcasses renversées qu'il peut voir. En tous cas, d'après les illustrations dans les livres d'histoires, heureusement qu'Ace était un élève assidu en cours pas comme Cassie... La nuit tombe rapidement, il a le poignet endolori d'avoir porter son sac à bout de bras jusque là. Il se laisse tomber au sol assailli par ses souvenirs, il enserre ses genoux entre ses bras, il a froid, il lui faudrait un feu pour se réchauffer mais pas de bois ici, il sombre dans ses pensée... il se lève, s'ébroue, il faut qu'il bouge. Sinon, il va rejoindre les squelettes qui l'entoure, il en a marre du vent et s'énerve. Le vent tombe, tout à coup, même plus une petite bise, il croise à nouveau des cadavres rouillé pas besoin d'y ajouter le sien, une idée lumineuse lui traverse l'esprit, il passe chacun de ses bras dans une anse du sac pour le transporter sur son dos, ce qui est bien plus pratique pour dégainer son épée en cas de danger. Il en a sans doute pour la nuit, il atteindra la ruine le lendemain au matin, il fait nuit, la lune aux trois-quarts pleine était suspendue haut dans le ciel, elle dessine de longues bandes argentées sur le sable blanc. Tout d'abord il vérifie qu'il n'y a aucun drone au alentour ensuite Ace tente sa chance, essaye quelque chose, qu'il n'a pas encore tenté jusque là, c'est inédit, on verra! Il ouvre sa main gauche ensuite la droite un feu apparait dans chacune d'elle, cela lui vient de plus en plus facilement bientôt ce sera une seconde nature, une lueur bleutée fantomatique éclaire ses pas bien mieux que la lueur de la lune, il ignore pourquoi il s'éloigne de Tornwood alors que le test est presque terminé, la curiosité certainement ça a toujours été son plus grand défaut. Ace voudrait courir, mais en ne sachant pas ce qu'il y a d' enseveli sous ses pieds mieux vaut être prudent. Quand le soleil pointe à l'horizon, un tremblement se fait sentir, il glisse, il tombe. Ace n'est plus très loin de la bâtisse, au moment où un trou dans le sol happe son pied, il se raccroche in extremis. Le sol s'est effondré pile à l'emplacement qu'il occupait à l'instant. Il rampe en s'aidant de ses coudes, se laisse tomber lourdement sur le dos, glacé d'effroi, il s'en est fallut de peu, encore une fois les dieux de la chance étaient avec lui, il pose la tête sur le plancher métallique en soufflant bruyamment. Pourquoi je suis venu jusqu'ici il n'y a rien,pas âmes qui vive juste de la ferraille rouillée. Quand Ace se décide à se remettre debout, il est midi passé, il regarde en bas pour se rendre compte qu'il est monté bien plus haut qu'il ne se l'était imaginé. Il y a un trou abyssale d'au moins un mètre de diamètre juste devant son juchoir, il pose un regard à la ronde, par endroit on apercevait des vestiges de mur et cela s'étendait sur des centaines de pas, bien plus loin, il aperçoit un entrepôt en très bonne état, presque neuf vu de là ou il se trouve. Comment il va bien pouvoir rentrer désormais. Moi et ma foutue curiosité se dit-il. Alors qu'il redescend à pas prudent, son pied glisse sur quelque chose de lisse et solide. Il dégringole, atterrit ce qui est plutôt positif. C'est là qu'une douleur effroyable le terrasse, en examinant sa cuisse, il voit une tige en métal qui la traverse de part en part. Le voilà, épinglé comme un vulgaire insecte, véritable appât pour les monstres environnants. Amuse-gueules servi sur un plateau d'argent. Il faut qu'il se décroche, et sorte de là et fissa.
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Les sept frontières livre 2 Le gardien
FantasyDans des temps lointains, cinq épées furent forgées une pour chaque famille. Chacune, représentant l'élément de celle-ci . Celle qui est décorée d'un saphir bleu sur la garde et d'une grande vague sur la lame (Ice). Celle incrustée d'une émeraude au...