Chapitre XVI : Cohésion nocturne

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TW : SCÈNE A CARACTÈRE SEXUEL

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1[_24/11/2023_/]

2[_20:14_/_CONFIDENTIEL_/]

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Le feu crépite, sa lumière projetant des ombres dansantes sur les visages de Konig et (T/P), tandis qu'ils se lancent dans un échange inattendu d'anecdotes personnelles. Le cadre intime et la trêve tacite entre eux favorisent un moment de partage, révélant des facettes plus légères et humaines de leur caractère.

- Tu sais, quand j'étais gosse, j'étais convaincu que je pouvais parler aux chiens. Genre, littéralement, commence Konig, un sourire en coin trahissant l'absurdité de l'aveu.

Surprise par cette ouverture, (T/P) laisse échapper un rire, son regard se radoucissant dans la lumière du feu.

- Vraiment ? Et ils te répondaient ? Demande-t-elle, entraînée malgré elle dans la légèreté de l'instant.

- Évidemment. On a eu toute une conversation sur l'importance de marquer son territoire. Très éducatif, rétorque Konig, son ton teinté d'un sarcasme affectueux.

Encouragée par cette atmosphère détendue, (T/P) partage à son tour.

- Ça me rappelle le temps où j'ai volé un vélo parce que j'étais en retard à l'école. Sauf que je savais pas faire de vélo. J'ai fini dans une poubelle... Sa voix est teintée d'une auto-dérision joyeuse, invitant Konig à partager son amusement.

Konig ne peut s'empêcher de rire, la vision de la jeune recrue s'écrasant dramatiquement l'amusant profondément.

- Je commence à comprendre pourquoi t'es comme tu es maintenant, dit-il, son ton moqueur mais dépourvu de toute méchanceté.

Cependant, quand (T/P) tente de creuser un peu plus sur son passé, notamment sur sa famille, Konig devient plus évasif.

- Mes parents ? Oh, ils étaient... stricts. Mon père surtout. Disons juste que j'ai appris à être indépendant très jeune, sa voix perd de son assurance, et il détourne rapidement le sujet. Et toi ? Des frères et sœurs faisant des bêtises à partager ?

- Frères et sœurs ? Non, c'était plutôt moi contre le monde. Et crois-moi, le monde était pas prêt ! Elle offre un sourire complice à Konig, une manière de lui montrer qu'elle respecte ses limites.

La mélancolie s'installe dans ses yeux alors qu'elle se rend compte de la rareté de ses souvenirs d'enfance.

- C'est drôle, en y pensant... J'ai pas tant de souvenirs que ça, avant... Comme si ma vie avait commencé à ce moment-là, dit-elle, sa voix teintée d'une tristesse soudaine.

Konig, habituellement prompt à masquer ses émotions ou à éviter les conversations trop personnelles, se trouve décontenancé par l'aveu de sa coéquipière. Il hésite, cherchant les mots justes, mais réalise qu'il n'a ni la sagesse ni l'expérience pour offrir du réconfort de manière conventionnelle. À sa propre surprise, il trouve refuge dans le partage de sa propre histoire.

- Mon père... était un homme difficile. On vivait en Autriche, dans les années 90. Ma famille avait pas grand-chose, et mon père, il noyait ses frustrations dans l'alcool. C'était... violent, parfois. Surtout envers moi. Il me disait souvent combien je le décevais, combien j'étais l'enfant qu'il avait jamais voulu, la voix de Konig est étonnamment stable.

Konig x Reader - Au Cœur de la GuerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant