Konig x Reader - Au Cœur de la Guerre

Chapitre II : Les Ombres du Passé

TW : ENLÈVEMENT, SÉQUESTRATION
︻デ═一

1[_03/11/2023_/]

2[_13 :26_/BUREAU*CPT*PRICE_/]

3[_/LOCATION*INCONNUE_/]

- Comment tu t'es retrouvée avec Makarov? La voix autoritaire du Capitaine Price rompt le silence.

Dans le bureau épuré, le Capitaine Price maintient une posture rigide mais contrôlée. Son regard est perçant, traduisant une autorité indiscutable. Les doigts entrelacés, il observe (T/P) avec une attention minutieuse, prêt à analyser chaque nuance de ses réponses. Konig, en retrait, se tient droit, les bras croisés contre sa poitrine. Son masque dissimule toute expression faciale, mais ses yeux hétérochromes fixent intensément (T/P). Son attitude dégage une froideur impénétrable, renforçant son aura de commandant implacable.

(T/P), assise en face d'eux, adopte une posture droite, mais ses mains agrippent légèrement le bord du siège, révélant une tension sous-jacente. Son regard, initialement fixé sur le Capitaine Price, dévie légèrement vers le sol alors qu'elle plonge dans les méandres de ses souvenirs. Une lueur de vulnérabilité traverse brièvement ses yeux.

Le silence s'installe dans le bureau, seulement rompu par le léger froissement des mains d'(T/P) agrippant le siège. Puis, soudainement, comme si elle était aspirée dans un tourbillon de souvenirs, (T/P) ferme les yeux, s'isolant mentalement de la pièce. Dans cet instant de réflexion silencieuse, les contours du bureau de Price s'estompent. La réalité se dissipe, laissant place à un enchevêtrement de souvenirs douloureux. (T/P) se retrouve transportée à une époque où les ombres de Makarov la hantaient.

Ouvrant doucement les paupières, elle s'éveille sur un matelas usé et souillé, la froideur métallique d'une chaîne massive en fer maintenant son pied captif. Ses membres endoloris la font se lever péniblement. La pièce est sombre, la lumière ne filtre que faiblement à travers des fenêtres couvertes de crasse. L'air est étouffant, chargé d'une odeur rance et de moisi. Les murs décrépits portent des traces d'humidité, et le sol est recouvert d'une fine couche de poussière et de débris. Des bruits étouffés de l'extérieur s'infiltrent à travers des fissures.

Alors qu'elle s'approche de la massive porte blindée, le souvenir de son enlèvement commence à s'intensifier. Des images fugaces défilent dans son esprit, la replongeant dans l'horreur de ce jour maudit. C'était il y a 10 ans, lors d'un voyage scolaire en Europe de l'Est, dans une ville où les ombres du marché noir et du trafic humain se mouvaient insidieusement dans les ruelles oubliées. Le groupe n'avait pas pris au sérieux les avertissements concernant les dangers potentiels, pensant être à l'abri sous la supervision d'adultes.

Un soir, alors qu'ils étaient censés profiter d'une soirée libre, (T/P) s'était aventurée avec quelques camarades dans un quartier animé, loin des zones touristiques. C'est là que tout a basculé. Un van sombre sans plaques d'immatriculation les a suivis, et avant même qu'ils ne réalisent le danger, un groupe d'hommes encagoulés et armés les a encerclés. Des cris, des pleurs, la confusion totale s'est installée. Les ravisseurs étaient rapides et efficaces, et malgré la lutte désespérée de (T/P) et de ses amis, ils étaient submergés par le nombre et la brutalité de l'attaque.

(T/P) se souvient encore du sentiment d'impuissance alors qu'elle était séparée de ses amis et jetée dans le véhicule sombre. La peur, l'adrénaline, et le son assourdissant du van démarrant étaient les dernières choses qu'elle avait en mémoire avant de se retrouver ici.