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♪°Pour une lecture avec plus d'émotion, écoutez la musique en média°♪

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Luce :



Nous sommes à l'appartement des garçons en train de prier, Ousmane termine tout juste son exhortation et elle s'adresse à moi. Hafsa passe et commence à chanter :



Garde moi oh seigneur fidèle à toi (bis)
J'ai un prix à remporter, des victoires à gagner, oh seigneur garde moi fidèle à toi
Fidèle à toi, je veux être fidèle à toi
Dans mes combats oh seigneur garde moi Fidel à toi
Quand je suis au milieu du désert et que je n'en vois pas la fin garde moi fidèle à toi.



Dans la pièce des gens prient, pleurent allongés au sol et dans tout ça moi je suis assise dos contre le mur. Je ne cherche plus à savoir pourquoi ça m'arrive, c'est là je n'y peux rien. Je n'ai pas d'autres choix que d'accepter et avoir confiance en Dieu parce que là je suis clairement épuisée.



Les yeux fermés je me laisse porté par la voix de Hafsa, puis par celle de Fatima. Une heure plus tard je suis toujours au même endroit je pleure silencieusement, tandis que les autres ont formé une chaîne.


Je vois Diane s'approcher de moi et me chuchote à l'oreille :


– Tout concourt au bien des élus de Dieu, fortifie toi et prends courage car quelque chose de grand t'attend et tu dois être forte pour cela. Tu devrais venir dans la chaîne.


Je me lève et vais me positionner entre deux garçons puis j'attrape une de leur mains. Nous prions encore accompagnés d'un cantique avant de sceller ces moments et de remercier le seigneur pour sa présence et tout ce qui s'est passé.


Nous nous disons au revoir après la petite collation surprise. Je ne traîne pas et monte directement dans mon appartement. Je prends ma douche et vais me coucher demain j'ai cours.

            

Il est présentement seize heures et je n'ai qu'une envie rentrer chez moi. L'enseignant de droit pénal international nous rabâche les oreilles, perso je veux rentrer me reposer un peu avant d'aller bosser.


J'arpente les couloirs en direction de la sortie lorsque je ne sais qui vient tirer sur mon cardigan. Les problèmes ! Je me retourne et vois celui qui me sert de meilleur ami.

– Max...

– Luce...

– Pourquoi tirer sur mon superbe cardigan alors que tu pouvais juste me tapoter sur l'épaule ?

Il fait mine de réfléchir avant de me répondre :

– Je t'ai appelé à plusieurs reprises mais madame semblait être dans ses pensées, du coup j'ai préféré tirer sur ton cardigan.

– Ah, excuse-moi je suis crevée, sinon comment vas-tu ?

– Bien merci mais toi non à ce que je vois. Luce t'as vue comment tu es pâle ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Pur hasard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant